Le secrétaire américain au Trésor arrive en Chine pour s’entretenir avec de hauts fonctionnaires
Dans le dilemme diplomatique actuel, Washington s’efforce d’apaiser les relations entre les deux plus grandes économies du monde. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est rendu à Pékin il y a quelques semaines.
Néanmoins, les relations restent tendues et il y a quelques jours, Pékin a annoncé qu’elle imposerait des contrôles à l’exportation sur des métaux clés utilisés dans la fabrication des semi-conducteurs, tels que le gallium et le germanium.
Mme Yellen est arrivée à Pékin peu après 17h00 (9h00 GMT) et a été accueillie à sa descente d’avion par l’ambassadeur américain Nicholas Burns et le représentant du ministère chinois des Finances Yang Yingming.
Au cours de sa visite, la ministre cherchera à élargir les canaux de communication entre les deux pays afin d’éviter les malentendus et d’accroître la coopération sur l’économie mondiale, le changement climatique, les problèmes de dette et autres, a déclaré un responsable du Trésor américain.
La visite sera également l’occasion pour les responsables de discuter des perspectives de croissance dans les deux pays à un moment où la reprise économique de la Chine et la hausse des taux d’intérêt américains suscitent des inquiétudes.
« Le fait qu’il passe quatre jours à Pékin en dépit des pressions nationales et internationales qu’il subit souligne l’importance qu’il accorde à cette visite », a déclaré Wendy Cutler, vice-présidente de l’Asia Society Policy Institute, un groupe de réflexion.
L’amélioration des relations pourrait toutefois prendre du temps, car Pékin a annoncé son intention d’imposer des contrôles à l’exportation sur des métaux clés avant la visite, tandis que le Wall Street Journal a écrit que les États-Unis envisageaient de restreindre l’accès des entreprises chinoises aux services américains d’informatique en nuage.
Les détails des discussions de Mme Yellen n’ont pas été divulgués, mais les analystes suivent de près ses éventuelles rencontres avec le vice-premier ministre chinois He Lifeng, qui est devenu le plus haut responsable économique du pays en mars.