Paris est la première grande ville à interdire les scooters électriques. 14 000 d’entre eux doivent être retirés des rues dans les trois jours.
Paris est la première grande ville à interdire les scooters électriques, 14 000 doivent être retirés des rues d’ici trois jours.
/
La capitale française s’est d’abord lassée des voitures, elle interdit maintenant les véhicules électriques à voie unique. Pour l’instant, la tendance est inverse en ce qui concerne les vélos électriques.
Paris devient peu à peu une ville où l’on aura un jour des ennuis rien qu’en prononçant le mot « voiture ». Sous l’impulsion de la maire Anne Hidalgo et de ses partisans, les habitants et les touristes devront privilégier les véhicules à voie unique. C’est-à-dire des scooters, des vélos ou des cyclomoteurs. Ou les transports en commun. L’important pour la mairie, c’est qu’il n’y ait pas de pot d’échappement.
Ce fait est déjà bien connu, mais ce qui est encore plus intéressant, c’est l’initiative actuelle de la capitale française, qui va dans une direction complètement différente. Paris va devenir la première grande ville européenne à interdire la location de scooters électriques. La décision a été prise lors d’un référendum, au cours duquel 89 % des participants ont levé la main contre ces véhicules à voie unique. Lime, Dott et Tier ont déjà souligné que seules 100 000 personnes ont participé au référendum, soit à peine 7 % des électeurs. Mais ils n’y sont pour rien, les résultats sont valables.
Vous en avez peut-être entendu parler, mais les restrictions entreront en vigueur le 1er septembre, date à laquelle personne ne pourra légalement louer un scooter électrique à Paris. Il est intéressant de noter qu’il ne s’agit que des locations, les engins privés du même type n’étant pas encore concernés par la restriction, mais son arrivée n’est peut-être qu’une question de temps. On assiste enfin à un resserrement progressif des ceintures.
La semaine dernière, le gouvernement a décidé que les scooters électriques et les segways seraient considérés comme des véhicules à moteur. Ils devront donc être couverts par une assurance responsabilité civile obligatoire. Cette mesure entraînera non seulement une augmentation du prix de la location, mais aussi un tri de la clientèle – car les entreprises surveilleront leurs clients de beaucoup plus près, leur comportement se répercutant logiquement sur leurs caisses et sur leur réputation.
Mais revenons à Paris, où les touristes en particulier pourront utiliser des vélos électriques au lieu de scooters. Nous n’avons aucune idée de la différence fondamentale, mais c’est ainsi. Et si 14 000 scooters loués disparaîtront des rues dans quelques jours, il y aura encore plus de vélos électriques. « Nous exploitons déjà une flotte de vélos électriques deux fois plus importante que notre flotte de scooters électriques », a déclaré un porte-parole de Lime. Il ajoute que le nombre de vélos électriques devrait encore augmenter à l’approche des Jeux olympiques de l’année prochaine. Il en va de même pour Dott et Tier, la première ayant déclaré avoir déjà envoyé des scooters mis au rebut dans d’autres villes françaises ou belges.
Les sociétés Lime, Dott et Tier exploitaient une flotte de 14 000 scooters électriques à Paris, mais elles ont cessé de les louer. Elles ont l’intention de les remplacer par deux fois plus de vélos électriques. Photo : Lime, matériel de presse
Source.
Tous les articles sur Autoforum.cz sont des commentaires exprimant l’opinion de la rédaction ou de l’auteur. À l’exception des articles marqués comme étant de la publicité, le contenu n’est pas sponsorisé ou influencé de quelque manière que ce soit par des tiers.