BLUE WAGON ⟩ Le train de Kim Jong-un est parti pour la Russie
Les spéculations vont bon train sur le fait que Kim, qui quitte rarement la Corée du Nord, rencontrera le chef du régime russe Vladimir Poutine pour discuter d’un contrat d’armement.
Des responsables américains et étrangers ont récemment déclaré au New York Times que Kim se rendrait probablement à Vladivostok en septembre à bord d’un train blindé pour rencontrer Poutine.
Plusieurs sources ont également indiqué à l’agence de presse russe Interfax que le dirigeant nord-coréen devrait se rendre dans l’Extrême-Orient russe dans les prochains jours.
Les États-Unis accusent la Corée du Nord de vendre des armes à la Russie depuis l’année dernière, notamment des obus d’artillerie destinés aux wagnéristes.
Les responsables russes et nord-coréens ont tous deux démenti ces allégations. Cependant, si la Corée du Nord a nié vendre des armes à la Russie, elle n’a pas cessé de se défendre en affirmant qu’elle avait le droit de le faire.
Le dirigeant nord-coréen a complètement isolé son pays du reste du monde, renforçant encore les contrôles aux frontières après le début de la COVID-19 en 2020. Une interdiction totale d’entrer et de sortir du pays a été imposée.
Si Washington s’est engagé à prendre des mesures pour punir la Corée du Nord de son soutien à la Russie, la capacité des États-Unis à le faire sans le consentement de la Chine et de la Russie est limitée.
Moscou et Pékin, par exemple, ont déjà utilisé leur droit de veto au Conseil de sécurité des Nations unies pour bloquer l’imposition de nouvelles sanctions à la Corée du Nord en réponse à ses essais de missiles balistiques et de programmes spatiaux.