Suzuki a présenté la nouvelle Swift pour la première fois. Elle reste elle-même, pardonne le non-sens total sous le capot.
Suzuki a présenté la nouvelle Swift pour la première fois. Elle restera fidèle à elle-même, pardonne les absurdités sous le capot.
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Il s’agit d’un concept, mais il est clair qu’il s’agit pratiquement d’une voiture finie, dont la version de production devrait arriver dans le courant de l’année. Même si cette voiture n’échappe pas aux tendances de l’époque, ne vous attendez pas à une voiture électrique d’une valeur de trois quarts de million de dollars.
Nous vous avons récemment présenté une liste des marques de voitures les plus et les moins « vertes », selon Greenpeace, qui nous a semblé être un bon guide des voitures qu’il vaut mieux ne pas acheter. Mais bien sûr, cette liste peut aussi être considérée dans l’autre sens, comme un guide des voitures qu’il vaut mieux acheter – il suffit de regarder celles qui, selon les activistes, se trouvent tout en haut de la liste.
Ce classement est dominé de manière absurde par Suzuki, qui vend pourtant presque à lui seul des voitures petites et efficaces. Mais parce que les « verts » ne voient de salut que dans les modèles électriques, dont Suzuki ne propose exactement aucun, elle est arrivée en dernière position. Il s’agit simplement d’une position rationnelle de la part des Japonais : électrifier leur gamme équivaudrait à un suicide, donc ils ne font pas et ne feront pas ce genre de choses. Le lancement de la nouvelle Swift en témoigne.
Vous pouvez l’acheter aujourd’hui dans sa troisième génération, dont la taille s’inscrit à contre-courant de la tendance. Par rapport à son prédécesseur, elle a perdu quelques millimètres en longueur, en largeur et en hauteur, avec seulement une augmentation de l’empattement. En outre, les Japonais ont amélioré l’aménagement intérieur, ce qui se traduit par une augmentation de l’espace sur les sièges et dans le coffre. Bien que la voiture ressemble à son prédécesseur, elle repose sur une nouvelle plate-forme HEARTECT légère, qui a permis une réduction de poids d’environ 10 %. Le constructeur automobile a également proposé à ses clients, pour la première fois, des moteurs Boosterjet nouvellement développés. Ce fut à nouveau un succès, non seulement au Japon ou en Europe, mais aussi en Inde, au Pakistan et en Colombie, ces deux derniers pays représentant à eux seuls l’ensemble du vieux continent en termes de ventes.
Les Japonais ont donc dit à juste titre qu’il n’est pas nécessaire de réparer ce qui n’est pas cassé. Le concept de quatrième génération n’est donc qu’une évolution du design existant. La version de production devrait donc être dévoilée dans son pays d’origine dans le courant de l’année, avec pratiquement aucune différence. On peut donc s’attendre à une silhouette inchangée ou à un nouveau masque avant. Derrière ce dernier, selon le constructeur, se trouveront des moteurs « hautement efficaces », à « très faible consommation ». Et il s’agira toujours de moteurs à combustion interne.
Nous ne connaissons pas encore les détails, mais il se dit en coulisses que les moteurs à combustion interne pure ne seront disponibles qu’en dehors de l’Union européenne. Les groupes motopropulseurs hybrides et mild-hybrid devraient être disponibles dans l’Union, ce qui permettrait une fois de plus de débarrasser la voiture d’une absurdité totale. Même un hybride est considéré comme inutile dans cette catégorie, mais c’est toujours moins absurde qu’une propulsion électrique, qui n’ajouterait rien à la convivialité de la voiture et ferait grimper son prix à des niveaux inacceptables. Pour l’instant, nous pouvons ajouter que l’empattement de 2450 millimètres reste inchangé, ce qui laisse supposer que la voiture ne subira pas de changements techniques spectaculaires, même avec la nouvelle (ou la demi-nouvelle ?) génération.
C’est une bonne chose à une époque où l’évolution est souvent absurde, et l’intérieur est également très agréable à regarder, car les Japonais n’entassent pas toutes les commandes sur un écran tactile qui aura probablement une taille de 9 pouces. Cela laisse un grand nombre de boutons physiques en jeu selon les normes d’aujourd’hui. Le maintien du lecteur de CD semble également un choix conservateur, tout comme le fait de miser sur un tableau de bord analogique avec une section numérique centrale. Mais là encore, on ne peut qu’ajouter : pourquoi réparer quelque chose qui n’est pas cassé et qui fonctionne de manière satisfaisante.
La Swift de quatrième génération ne se distinguera de sa devancière que par des détails tels que la nouvelle calandre. Cette fois encore, nous ne trouverons pas de groupe motopropulseur électrique derrière elle, car dans cette catégorie, ce serait un choix suicidaire. Photo : Suzuki
Source : Suzuki
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