Le chant du cygne des moteurs V10 : la dernière voiture à 10 cylindres fait ses adieux aux 8 spéciales, mais vous ne pourrez pas acheter l’une des dernières Audi R8.
Le chant du cygne des moteurs V10 : la dernière voiture à 10 cylindres fait ses adieux à 8 spéciales, mais vous ne pourrez pas acheter l’une des dernières Audi R8.
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Pendant longtemps, certains ont eu du mal à croire que cette exécution aurait lieu. Mais elle a eu lieu, et la preuve la plus tangible est devant vous. Vous avez devant vous l’une des huit Audi R8 de l’édition d’adieu, et il n’y en aura pas d’autres.
Même si les ventes de voitures électriques ont été plus que réduites ces derniers temps, et qu’il semble y en avoir encore moins qu’auparavant, Audi continue de compter sur elles seules pour l’avenir proche. Ainsi, elle prévoit d’introduire la toute dernière voiture à moteur à combustion interne en 2025 et, à la fin de son cycle de vie en 2032, d’arrêter complètement de vendre des voitures à combustion interne, quels que soient les souhaits des clients.
Nous pensons que c’est insensé, mais Audi continue de tout subordonner à ce plan et de mettre en veilleuse les différents attraits du moteur à combustion interne. D’un point de vue moral, c’est peut-être le plus grand sacrifice que la marque est en train de faire avec la R8. Après la vente des dernières unités de la Lamborghini Huracán, cette voiture est restée la dernière voiture neuve à être achetée avec un moteur V10. Mais comme ni Audi ni l’Italien ne comptent plus sur ce moteur, nous avons droit à un adieu qui fera couler plus d’une larme. Avec un bon marketing, Audi aurait pu faire de cette voiture une montagne pour les décennies à venir.
Mais de nos jours, l’idéologie l’emporte sur les affaires, il est donc temps de sortir les Kleenex. La raison en est double : le chant du cygne de cette voiture n’est même pas destiné au monde entier, ou du moins à l’Europe. L’édition finale est en effet réservée au marché japonais. Seuls huit exemplaires spéciaux s’y rendront, et ils seront habillés des couleurs nationales du pays : blanc, rouge et or. La technologie reste toutefois inchangée, les quatre roues étant entraînées par le moteur dix cylindres de 620 ch.
Les différences ne sont donc que visuelles et consistent en une carrosserie peinte en blanc Ibis mat, contrastée par des éléments aérodynamiques en carbone noir et des jantes de 20 pouces à cinq branches en bronze-or. Derrière elles se trouvent des freins en céramique avec des étriers peints en rouge. À l’intérieur, le cuir Nappa et l’Alcantara ont fait leur apparition, et ici aussi, on peut compter sur une combinaison de noir et de blanc d’albâtre. Des surpiqûres décoratives sont également présentes.
Les seuils décoratifs avec numérotation individuelle sont également mentionnés, mais les changements s’arrêtent là. Finalement, ce n’est pas si fondamental, c’est le départ de la R8 vers les terrains de chasse éternels. L’éventuel successeur de cette voiture devrait déjà disposer d’un groupe motopropulseur électrique, ce qui a déjà été tenté une fois et s’est avéré absolument tragique : même pas une centaine de personnes ont acheté la voiture. Si vous essayez de rappeler cette histoire à Ingolstadt, vous en rencontrerez une mauvaise…
La R8 est impressionnante dans ses couleurs japonaises, mais sous la robe personnalisée se cache une technologie standard. C’est-à-dire standard jusqu’à récemment, exceptionnelle aujourd’hui, indisponible dans quelques jours. Photo : Audi
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