ASIA VIEW ⟩ Les enseignants coréens demandent à être protégés contre les abus parentaux

Près de 100 000 personnes se sont rassemblées devant l’Assemblée nationale, ou parlement, à Séoul le 2 septembre. Lundi, des dizaines de milliers d’enseignants se sont mis en grève dans tout le pays, prenant des congés coordonnés pour participer aux manifestations. Plusieurs écoles élémentaires ont annulé les cours en conséquence, ce qui est rare, selon le ministère sud-coréen de l’éducation.

Depuis la mi-juillet, les enseignants pleurent la mort d’une enseignante d’école primaire de 23 ans qui s’est suicidée à cause du harcèlement parental. Son corps a été retrouvé dans sa salle de classe. Depuis, plusieurs autres enseignants se sont suicidés. Selon les autorités sud-coréennes, près d’une centaine d’enseignants se sont suicidés au cours des six dernières années.

Les manifestations ont lieu actuellement pour deux raisons principales : tout d’abord, pour pleurer, mais aussi pour demander plus de droits pour les enseignants et des limites légales plus claires définissant la maltraitance des enfants dans les écoles. Les enseignants demandent que l’enseignement ne fasse plus de victimes.