La commission électorale thaïlandaise enquête sur la candidature d’un leader de l’opposition au poste de premier ministre

Le chef de la Commission électorale a annoncé que la Commission avait mis en place une commission d’enquête pour déterminer si le grand-père Pita pouvait être candidat au poste de Premier ministre.

Le parti d’opposition progressiste de Pita, le Movement Forward Party (MFP), a remporté une victoire écrasante lors des élections de mai, les électeurs ayant clairement fait savoir qu’ils ne voulaient pas que le royaume soit dirigé par des partis liés à l’armée qui sont au pouvoir depuis près d’une décennie.

Depuis lors, cependant, Pita a été confronté à une série de défis et de plaintes, et la Commission électorale a maintenant mis en place une commission spéciale.

« Il y a suffisamment d’informations et de preuves pour justifier une enquête plus approfondie sur la question de savoir si M. Pita peut se présenter comme candidat à l’élection », a déclaré à l’AFP le président de la commission, Ittiporn Boonpracong.

On ne sait pas encore combien de temps l’enquête pourrait durer, mais s’il est reconnu coupable, M. Pita pourrait être disqualifié et risquerait jusqu’à dix ans de prison.

L’enquête porte sur les actions détenues par Pita dans une société de médias aujourd’hui disparue, ce qui n’est pas autorisé par la loi électorale thaïlandaise.

Selon Pita, il a hérité de son père des actions de la chaîne de télévision ITV, qui n’émet plus depuis 2007.

Pita, aujourd’hui âgé de 42 ans, nie avoir commis des actes répréhensibles et le parti affirme qu’il n’est pas préoccupé par les allégations qui ont émergé.

Le prédécesseur du MFP, le parti Future Forward, a également été touché par la règle des actions des sociétés de médias en 2019, lorsqu’un tribunal a disqualifié le leader milliardaire du parti, Thanathorn Juangroongruangkiti, en tant que député.

Le MFP a toutefois entrepris de modifier les lois thaïlandaises sévères sur l’insulte au roi Maha Vajiralongkorn et a effrayé l’élite conservatrice royaliste et militariste.