La querelle historique entre le Japon et la Corée du Sud semble derrière eux
Le Japon a retiré la Corée du Sud de la liste en 2019 en raison d’une impasse sur les questions de l’ancien travail forcé.
Séoul a reclassé Tokyo sur sa liste blanche du commerce extérieur au début de l’année.
Le ministère japonais du commerce a déclaré que la procédure d’approbation accélérée serait rétablie à partir du 21 juillet.
Les relations entre les deux pays ont longtemps été assombries par les souvenirs amers de l’occupation brutale de la péninsule coréenne par le Japon entre 1910 et 1945.
En 2018, la Cour suprême de Corée du Sud a ordonné aux entreprises japonaises de verser des indemnités aux victimes du travail forcé pendant la guerre, ce qui a conduit à l’imposition de restrictions économiques réciproques.
Depuis l’accession au pouvoir du président sud-coréen Yoon Suk-yeol l’année dernière, Séoul s’emploie activement à renforcer rapidement les relations bilatérales avec le Japon face à la menace de la Corée du Nord.
En mars de cette année, M. Yoon a présenté un plan visant à indemniser les victimes du travail forcé sans l’implication directe de Tokyo. Cette initiative a été impopulaire dans le pays mais a contribué à améliorer les relations avec le Japon.
Depuis lors, Yoon et le Premier ministre japonais Fumio Kishida se sont régulièrement entretenus à haut niveau. Yoon s’est rendu à Tokyo en avril et Kishida à Séoul en mai.