La nouvelle Alpine A110, d’une valeur de 16,5 millions de dollars, impressionne par son prix et son allure.
La nouvelle Alpine A110, d’une valeur de 16,5 millions de dollars, impressionne non seulement par son prix et son allure, mais aussi par le fait qu’elle est livrée en deux parties.
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Cette voiture fait suite à sa vaine tentative de remporter les 24 heures les plus célèbres du monde, mais elle n’est pas seulement remarquable pour cela. Elle a pris l’Alpine A110 et y a ajouté une astuce très intéressante.
Peu après la fin des 24 Heures du Mans 1967, la CSI (Commission Sportive Internationale) a commencé à discuter des moyens de freiner les vitesses excessives que les voitures de course commençaient déjà à atteindre sur le circuit de la Sarthe. À l’époque, tout le monde ou presque a encore en tête l’accident le plus tragique de l’histoire de l’automobile, survenu en 1955 et qui s’est soldé par la mort cruelle de plus de 80 spectateurs. Finalement, il fut décidé de limiter la cylindrée des moteurs à trois (prototypes du groupe 6) et cinq (groupe 4) litres.
Ce verdict a mis hors jeu les V8 de sept litres de Ford et Chevrolet, ainsi que les unités plus volumineuses de Ferrari. Le constructeur français Alpine, qui s’est battu au Mans en 1967 avec l’A210, sent sa chance à ce moment-là. Pour l’épreuve suivante, il propose une version modifiée de l’A220. Au lieu d’un moteur à quatre cylindres, elle est équipée d’un V8 de trois litres, qui transmet la puissance à des roues plus larges et plus grandes. Dans le même temps, la carrosserie a été gonflée et allongée et le volant a été déplacé de la gauche vers la droite.
Mais les Français ne réalisent pas leur rêve, l’A220 terminant huitième de la course. Trois A210 spéciales plus faibles s’alignent juste derrière elle. Un an plus tard, le fiasco est encore plus grand : un seul coupé à quatre cylindres termine la course. Mais les quatre voitures à huit cylindres engagées n’ont pas réussi à franchir la ligne d’arrivée, tout comme trois autres voitures moins puissantes n’ont pas réussi à passer sous le drapeau à damier. En 1970, la marque Alpine n’est plus sur la ligne de départ. Et lorsque l’A442 marque enfin des points en 1978, c’est sous la houlette de Renault, qui contrôle toujours Alpine aujourd’hui.
C’est cette A220 spéciale oubliée que le carrossier italien Zagato a décidé de suivre. Il a créé le coupé A110 redessiné, dont l’appellation AGTZ Twin Tail laisse deviner l’origine de l’inspiration – il s’agit de ces prototypes à l’arrière allongé. Mais comme l’industrie automobile a beaucoup évolué depuis la fin des années 1960, il y a eu une évolution très intéressante à cet égard également. En fait, le nouveau panneau arrière est amovible, de sorte que le propriétaire peut choisir de le laisser à la maison pour faciliter le stationnement.
Les Italiens n’ont pas encore donné beaucoup d’informations, sauf peut-être le fait que la production sera limitée à 19 voitures seulement, dont il n’y a pas beaucoup de disponibilités malgré le prix de 650 000 euros (environ 16,5 millions de couronnes tchèques). Nous ne savons pas si et comment le moteur ou le châssis ont été modifiés. En regardant les photos officielles, il est cependant évident que le carrossier ne s’est pas contenté de l’arrière amovible. En effet, le masque avant, les phares, les vitres latérales, l’arrière et le toit avec un renflement pour les casques des deux passagers ont également été redessinés.
Zagato devrait en révéler davantage au plus tard en mai, lorsque l’AGTZ Twin Tail fera ses débuts en direct au lac de Côme. Les premières voitures devraient être présentées aux propriétaires dès le mois d’octobre de cette année, il semble donc que les Italiens aient déjà terminé la carrosserie.
L’arrière redessiné fait de l’A110 un véritable « badge » de course pour Le Mans. L’extension peut être facilement retirée et laissée au garage pour faciliter le stationnement en ville, par exemple. Photo : Zagato
Source : Zagato
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