L’exceptionnelle McLaren P1 aura un successeur dans le courant de l’année, la motorisation électrique est une fois de plus rejetée par le constructeur britannique.

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L’aura d’unicité des McLaren de route modernes est principalement liée à leur légèreté, qui ne peut tout simplement pas être atteinte avec l’alimentation par batterie. Et l’accélération frénétique en ligne droite n’est pas une chose dont les Britanniques veulent se vanter.

La division automobile de McLaren a été créée en 2010. Deux ans plus tard, la P1 haut de gamme a été dévoilée au Mondial de l’automobile de Paris et a commencé à former la « Sainte Trinité » avec la Porsche 918 Spyder et la Ferrari LaFerrari. Ce surnom a été donné aux supercars hybrides rechargeables par le public professionnel et profane, non seulement en raison de leur technologie similaire, mais aussi du fait qu’il s’agit de séries limitées. Et, bien sûr, le haut de gamme de chaque constructeur.

La production de la P1 a débuté en octobre 2013, et la dernière unité, le numéro de série 375, est sortie des chaînes de montage en décembre 2015. Depuis, si les Britanniques ont lancé quelques modèles exceptionnels dans ce qu’ils appellent les Ultimate Series, car ils marquent le sommet de leur gamme, aucun n’a placé la barre aussi haut. Bien sûr, il faut reconnaître que la Speedtail, par exemple, est à la fois plus rapide et plus exclusive, que l’Elva est plus extrême et que la Senna étale son prédécesseur sur le pain à chaque circuit.

Cependant, on ne peut pas arrêter le développement. En effet, même la 918 Spyder ou la LaFerrari ne sont plus en avance par rapport à la production actuelle. Les Britanniques en sont conscients, c’est pourquoi ils s’apprêtent à dévoiler un successeur à la P1 dans le courant de l’année, comme nous l’apprennent nos confrères d’Auto News. Il s’agira à nouveau d’une voiture de sport hybride rechargeable à huit cylindres, mais il faut s’attendre à ce que la barre soit sensiblement relevée par rapport à son prédécesseur. En effet, le moteur V8 sera entièrement nouveau et, associé aux moteurs électriques, il produira plus de mille chevaux.

McLaren n’a pas encore indiqué précisément ce à quoi nous pouvons nous attendre en termes de groupe motopropulseur. Ce que l’on sait, en revanche, c’est qu’il s’agira d’un système 70 % plus léger que ce que le constructeur avait jusqu’à présent. Le poids est donc la raison pour laquelle les Britanniques ne s’engagent pas sur la voie de l’électrique pur. « Les clients apprécient les éléments électriques d’un groupe motopropulseur hybride, mais une McLaren électrique doit aussi être légère pour délivrer toute sa puissance sur la route et sur le circuit. Et la technologie n’existe pas encore », explique Jamie Corstorphine, responsable de la stratégie produit.

Il ajoute, pour faire bonne mesure, que la vitesse en ligne droite n’est tout simplement pas ce que recherche le constructeur. « Cette voiture doit être capable de faire au moins 10 tours à un certain rythme », poursuit-il. Mais ce n’est pas encore réaliste pour les voitures électriques, car à chaque tour, la capacité de la batterie, et donc la tension, diminuent. Cela entraîne une baisse des performances et, bien sûr, une détérioration de la dynamique, car le poids élevé des batteries est invariable.

« McLaren se donne à fond », a déclaré une source anonyme à propos de la nouvelle voiture au nom de code P18. Il s’agira également du tout premier modèle de route de la marque à être équipé de portes montées sur le toit, qui s’élèveront à la manière d’ailes de canard. La légèreté de la voiture n’est plus à démontrer.

On ne sait pas encore quand nous verrons les détails ou la première. Cependant, Corstorphine a ajouté que ce n’est pas le seul nouveau modèle sur lequel les Britanniques travaillent. En effet, une voiture pouvant transporter plus de deux passagers est toujours à l’étude. En attendant, avec deux paires de portes et quatre places, elle devrait faire ses débuts en 2028. Cependant, il ne devrait pas s’agir d’un SUV, car McLaren résiste à cette idée, affirmant depuis 2014 qu’il s’agit d’une marque purement sportive.

La P1 a été produite entre 2013 et 2015, avec 375 exemplaires du modèle. Le moteur à huit cylindres développait 737 chevaux, tandis que le moteur électrique en fournissait 179. Au total, on peut donc compter sur une puissance de 916 chevaux, qui est à l’origine de l’accélération à 60 km/h en 2,8 secondes. Photo : McLaren Automotive

Source : Auto News

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