Une rare supercar déguisée en berline de luxe est disponible à bas prix, avec un moteur V8 6.1 capable d’accélérer furtivement jusqu’à 303 km/h.

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Vous ne savez peut-être même pas qu’elle a été fabriquée, car il ne doit y en avoir eu que quelques unes, mais elle mérite en tout cas toute votre attention, du moins avec le recul. C’est une voiture d’une époque où la dynamique extrême n’avait pas besoin d’être criarde, bien plus qu’aujourd’hui, cette Mercedes modifiée se démarque de la foule.

Nous sommes peut-être trop vieux, mais nous ne cesserons probablement jamais d’aimer les voitures qui cachent un loup mordant sous les traits d’un agneau à l’apparence innocente qui écrase dynamiquement presque tous les concurrents qui osent sous-estimer ses capacités. Nous voulons du contenu, pas de la forme. Et s’il n’y a rien de mal à ce que la forme corresponde au contenu, pourquoi ne pas se contenter du contenu ? En fin de compte, en tant que conducteur, ce qui compte, c’est la façon dont la voiture se conduit, ses performances, et les commentaires admiratifs viendront des experts. Vous ne vous souciez pas nécessairement des gens qui s’extasient devant une aile en carbone à 17 courbes.

Faire des voitures rapides et discrètes est malheureusement passé de mode. Nous ne disons pas qu’elles n’existent plus, mais elles sont en perte de vitesse. De plus, la barre de la subtilité a été relevée par l’aspect criard des nouvelles générations de voitures conçues de la même manière. Pour découvrir les vrais loups déguisés en agneaux, il faut remonter à la première décennie du nouveau millénaire, lorsque des voitures comme… Comme ceci.

Vous vous dites peut-être : « Mercedes E W211 et quoi ? » Oui, c’est une W211, mais ce n’est qu’une base. En fait, il s’agit d’une supercar d’époque de Bottrop, essentiellement une supercar déguisée en berline de luxe, pour laquelle la W211 de génération E n’a servi que de base. Née à une époque où Mercedes proposait tout au plus la E500 à huit cylindres, il fallait attendre la version E55 AMG. Ou pas, si l’on s’est arrêté à Bottrop chez un modéliste local, Brabus.

C’est ainsi qu’est née la Brabus E 6.1, une véritable fusée routière entièrement modifiée. Elle a de nouveaux pare-chocs avant et arrière, bien sûr, des roues (18″, soit dit en passant, c’était l’époque), des freins spécifiques, des embouts d’échappement quadruples… Un connaisseur saurait qu’il ne s’agit pas d’une Classe E de série, mais une personne normale ? À une époque où les quatre sorties d’échappement à l’arrière d’une VW Golf R ? Tout cela est subtil, à peine perceptible sur une voiture dotée d’un V8 de 6,1 litres.

Mais le plus intéressant, c’est ce moteur, un V8 assemblé à la main dont la cylindrée ferait trembler les « jeunes pirates » d’aujourd’hui devant le menu d’un restaurant végétalien. Les 426 ch et les 600 Nm de couple peuvent sembler peu de chose aujourd’hui, mais la dernière E55 AMG n’avait « que » 476 ch à l’époque et rien ne peut remplacer le volume. La voiture est également relativement légère, ce qui lui permet d’atteindre 60 km/h en 4,X secondes (ce X est la spécification officielle de Brabus, juste quatre et quelque chose) et la vitesse maximale de 303 km/h ne choque jamais – l’AMG contemporaine n’avait pas de chance à partir de 250 km/h. De plus, la voiture est douce et sonore, et elle est équipée d’un moteur à essence. De plus, le V8 de grande taille délivre une puissance douce et sonore, sans jamais se fatiguer.

Cette voiture est actuellement en vente dans l’état dans lequel vous pouvez la voir ci-dessous. Elle a 211k miles, ce qui ne semble pas beaucoup, mais nous parlons d’une touring supersedan 2002, donc moins de 10k miles par an est réalistement très bas. Et la voiture a l’air en bon état. De plus, il faut ajouter que ces moteurs modifiés par Brabus (également utilisés dans un certain nombre d’autres Mercedes redessinées) ont la réputation d’être des machines très fiables. Après tout, que peut-on reprocher à un gros V8 atmosphérique ?

Si vous êtes intéressé, la voiture est disponible auprès d’un spécialiste des voitures anciennes exceptionnelles à Meppel, aux Pays-Bas, et elle est en fait bon marché – un prix de 23 350 euros se traduit par environ 593 000 couronnes tchèques. A l’heure où une Octavia de base coûte 30 000 euros de plus… Nous n’avons pas d’expérience personnelle de ce concessionnaire, si ce n’est une brève discussion sur les produits proposés, mais son attitude amicale et ouverte laisse penser qu’il ne sera pas trop difficile de faire une bonne affaire avec lui.

Il s’agit d’une supercar très rare créée par Brabus à partir d’une Mercedes Classe E d’époque. Elle peut être à vous. Aujourd’hui encore, elle fait vibrer le sang avec son approche discrète et luxueuse de la dynamique, vous ne trouvez pas ? Photo : Jurjens Automotive, publiée avec autorisation

Source : Jurjens Automotive@Marktplaats

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