Si l’opération est menée à bien, Microsoft acquerrait une grande partie du marché des jeux vidéo. En plus de l’actuelle Xbox, le géant du logiciel acquerrait les jeux vidéo populaires Call of Duty, Word of Warcraft et Candy Crush.

L’accord a déjà été autorisé par l’autorité de la concurrence de l’Union européenne, mais la demande de fusion a été rejetée par l’autorité de la concurrence des États-Unis. Les deux entreprises doivent encore obtenir l’autorisation de l’autorité britannique de la concurrence, mais celle-ci a annoncé hier qu’elle préparait des propositions pour Microsoft concernant la situation du groupe en matière de concurrence.

Le cours de l’action d’Activision Blizzard a bondi de 10 % hier à l’annonce de la décision de justice, tandis que le cours de l’action de Microsoft a peu bougé.

L’agence antitrust américaine pourrait faire appel de la décision, mais le magazine d’investissement Barron’s estime que cela est peu probable compte tenu des précédents historiques.

Le seul obstacle à l’accord reste donc l’autorité britannique de la concurrence et des marchés, avec laquelle Microsoft a promis de continuer à travailler.

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