L’enquête, qui vise à déterminer si le géant américain des logiciels abuse de sa position sur le marché, intervient à un moment où les réunions virtuelles sont devenues de plus en plus courantes à la suite de la pandémie de coronavirus.

« Les outils de communication et de coopération à distance tels que Teams sont devenus indispensables pour de nombreuses entreprises européennes », a déclaré Margrethe Vestager, commissaire chargée de la concurrence.

« Nous devons donc veiller à ce que la concurrence sur le marché de ces produits soit préservée et à ce que les entreprises puissent choisir les produits qui leur conviennent le mieux ». a-t-elle déclaré.

Teams permettra aux utilisateurs de communiquer par messagerie et par appels vidéo, et de partager des fichiers. Ses rivaux sont des plateformes telles que Zoom, Google Meet et Cisco Webex.

La Commission a noté que la vente liée de Teams avec les services Office 365 et Microsoft 365, largement utilisés, pourrait exclure la concurrence sur le marché de ces plateformes et donner à Microsoft un avantage déloyal.

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