Le cabinet du chancelier Olaf Scholz a approuvé le projet après des mois de querelles sur les réductions de dépenses demandées par le ministre des Finances Christian Lindner (FDP).

M. Lindner considère le projet de loi comme un tournant après des années d’énormes dépenses liées à la pandémie de coronavirus et à la crise énergétique provoquée par l’agression russe.

« Avec le budget fédéral 2024, nous faisons un pas important vers la normalité fiscale », a-t-il écrit dans le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung.

« Tout ce qui est politiquement populaire ne peut pas être financé. »

Les Verts, partenaires de la coalition, ont été scandalisés par le refus de Mme Lindner de sacrifier les avantages fiscaux accordés aux conducteurs, tandis qu’elle s’est montrée inflexible sur un nouveau programme visant à réduire la pauvreté des enfants.

Le Parlement commencera à débattre du plan budgétaire en septembre.

Selon le plan, les dépenses de l’année prochaine s’élèveront à 445,7 milliards d’euros, contre 476,3 milliards d’euros cette année.

Malgré le ralentissement, cela représente une augmentation de 25 % par rapport à 2019.

Les réductions d’emprunts, quant à elles, sont encore plus importantes. L’année prochaine, l’emprunt net devrait s’élever à 16,6 milliards d’euros, contre 45,6 milliards d’euros cette année.

L’Allemagne devrait donc revenir à la règle constitutionnelle du plafond de la dette, qui limite l’emprunt net annuel à 0,35 % du produit intérieur brut (PIB).

La règle a été suspendue en 2020 en raison d’une pandémie.

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