L’examen de 600 rapports annuels et états financiers 2022 montre que 176 entreprises ont déclaré des dépréciations d’actifs, des coûts liés aux devises et d’autres charges ponctuelles en raison de la vente, de la fermeture ou de la réduction d’activités en Russie.

Les entreprises énergétiques telles que BP, Shell et TotalEnergies, qui ont perdu 40,6 milliards d’euros, ont supporté les coûts les plus élevés du fait de leur retrait de Russie. Cependant, les pertes ont été compensées par des prix du pétrole et du gaz nettement plus élevés.

Les services publics ont subi une perte directe de 14,7 milliards d’euros, tandis que les entreprises industrielles, y compris les constructeurs automobiles, ont été touchées à hauteur de 13,6 milliards d’euros. Les sociétés financières, y compris les banques, les assureurs et les sociétés d’investissement, ont subi des dépréciations et d’autres charges pour un montant de 17,5 milliards d’euros, rapporte le FT.

Les entreprises britanniques ont subi les pertes les plus importantes, soit 30 milliards d’euros, suivies par les entreprises allemandes et françaises, qui ont perdu 20 milliards d’euros chacune.

Selon l’École d’économie de Kiev, quelque 260 entreprises ont complètement suspendu leurs activités en Russie depuis le début de l’invasion, tandis que 700 autres ont suspendu leurs activités dans le pays.

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