Il s’agirait des premières sanctions contre la Russie depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, bien que Moscou ait déjà coupé ses approvisionnements par le passé, écrit le FT.

L’Occident empêcherait ainsi la Russie d’augmenter ses revenus d’exportation d’énergie dans le contexte de la guerre en Ukraine. Toutefois, un fonctionnaire occidental, qui a requis l’anonymat, a déclaré que cette mesure était prise, entre autres, pour empêcher les partenaires de changer d’avis dans un avenir hypothétique et d’acheter à nouveau du gaz russe.

Selon le projet de déclaration du G7, l’interdiction des exportations de gaz restera en vigueur au moins jusqu’à ce que le conflit soit résolu », c’est-à-dire que la guerre n’est pas terminée.

« L’interdiction est hautement symbolique car, au début de la guerre, l’UE s’est abstenue de s’en prendre aux approvisionnements par gazoduc, compte tenu de son énorme dépendance à l’égard du gaz moscovite. La Russie, en revanche, a elle-même réduit ses approvisionnements, ce qui a fait grimper les prix du gaz à plus de dix fois les niveaux normaux », écrit le journal.

Ces derniers mois, cependant, le prix du gaz dans l’Union européenne a fortement baissé en raison de la douceur de l’hiver et de l’arrivée de gaz en provenance d’autres régions.

En outre, il est prévu de fermer définitivement l’oléoduc Druzhba. La Russie a suspendu les livraisons par cet oléoduc en février, mais le pétrole de transit en provenance du Kazakhstan peut encore être acheminé.

Selon des journalistes, les diplomates européens discutent de l’embargo sur le gaz dans le cadre du 11e train de sanctions de l’UE à l’encontre de la Russie.

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