Nike fait l’objet d’une enquête pour travail forcé en Chine
Des enquêteurs canadiens cherchent à savoir si Nike a bénéficié du travail forcé dans la province chinoise d’Uyghur Xinjiang. L’entreprise nie cette allégation.
Le Conseil de surveillance de l’éthique commerciale du Canada enquête sur des allégations selon lesquelles le géant du sport Nike aurait eu recours au travail forcé de la minorité ouïghoure de Chine dans ses opérations de fabrication, rapporte la STT.
Selon le communiqué, Nike Canada est soupçonné d’avoir des relations d’approvisionnement avec des entreprises chinoises qui ont recours au travail forcé ou qui en bénéficient. Nike affirme ne plus avoir de liens avec ces entreprises chinoises. L’entreprise a fourni au Médiateur des informations sur ses activités et ses documents financiers.
Depuis des années, la Chine est accusée de répression systématique à l’encontre des Ouïghours et d’autres minorités musulmanes de la province du Xinjiang. Selon les organisations de défense des droits de l’homme, plus d’un million de personnes ont été placées dans des camps dans la région. Pékin est accusé, entre autres, de stérilisation forcée et de travail forcé.
Plusieurs entreprises occidentales, notamment dans le secteur du textile, sont soupçonnées d’en bénéficier ou d’en avoir bénéficié.
