Hammond, de Top Gear et The Grand Tour, affirme que les moteurs à combustion interne ne font de mal à personne. Et le pire, c’est qu’il a raison.
Hammond, de Top Gear et The Grand Tour, affirme que les moteurs à combustion interne ne nuisent à rien. Et le pire, c’est qu’il a raison.
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Surtout dans sa position, il est très courageux de laisser sortir une telle chose de sa bouche de nos jours, mais le plus petit du trio de célèbres présentateurs britanniques ne manque pas de courage. Il ne considère pas les voitures électriques avec hostilité, il ne ferme tout simplement pas les yeux sur la réalité.
Ces dernières années, les voitures à moteur à combustion interne ont été considérées par de nombreuses personnes comme le mal absolu. À leurs yeux, le transport automobile est une source d’émissions de CO2 qui entraînera bientôt l’embrasement de la planète. Le fait qu’il contribue de manière relativement insignifiante à toutes les exhalaisons n’est apparemment pas quelque chose qu’ils ont lu quelque part, et on ne peut donc pas s’attendre à ce qu’ils réfléchissent de manière approfondie à la véritable source.
Richard Hammond, le célèbre présentateur de Top Gear, The Grand Tour et d’autres émissions, pas seulement automobiles, pourrait leur ouvrir les yeux. Il a été interviewé par Autocar et dit clairement : « Le moteur à combustion interne n’a jamais fait de mal. C’est un carburant », rappelant un malentendu qui a été souligné par de nombreux ingénieurs compétents. Le moteur lui-même n’a tout simplement aucun moyen d’émettre ne serait-ce qu’un milligramme de CO2, en fonction de ce que vous le laissez brûler. Et il n’est même pas nécessaire que ce soit de l’essence ou du diesel provenant de sources fossiles.
Les carburants synthétiques constituent une bonne alternative et représentent une meilleure solution que la mobilité entièrement électrique. À ce stade, il s’agit simplement de changer le carburant des voitures existantes – il n’est pas nécessaire de construire de nouvelles voitures, ni d’installer un tas de batteries, ni d’investir massivement dans les infrastructures, il suffit de produire suffisamment d’autres carburants à l’aide de sources d’énergie « propres ». Bien sûr, ce n’est pas facile non plus, mais n’est-ce pas plus facile que tout ce qui précède ? La nécessité de produire de l’électricité « propre » supplémentaire reste d’ailleurs d’actualité dans les deux cas.
C’est exactement ce à quoi Hammond fait allusion. « Il n’y a pas assez de lithium dans le monde pour que toutes les futures voitures soient électriques (…) Si le carburant peut être produit de manière durable et en quantités suffisantes – et il est évident que la situation s’améliore d’année en année – alors une proportion significative des 1,4 milliard de voitures existantes pourra continuer à être utilisée », poursuit-il.
Pour le plus petit des présentateurs de The Grand Tour, un tel changement serait un atout personnel. Après tout, il a fondé The Smallest Cog, une entreprise de remise à neuf de voitures, en 2021. Si le monde s’en tient aux moteurs à combustion interne, il aura un emploi sûr jusqu’à la fin de ses jours. Mais sa popularité lui vaut déjà de nombreux clients. « Je pense que nous avons suffisamment de travail pour les trois années à venir. C’est pourquoi je pense que nous devrions nous développer », déclare-t-il. Cependant, il ne veut pas quitter le Worcestershire.
M. Hammond n’a pas non plus l’intention de se concentrer uniquement sur la remise en état des voitures à combustion conventionnelle, ajoutant qu’il souhaite rester ouvert à toutes les solutions possibles, y compris l’hybride, l’électrique ou l’hydrogène. La seule chose qui compte, dit-il, c’est la qualité avec laquelle les voitures quittent son atelier. « Je veux qu’elles soient des machines sans compromis. C’est-à-dire des voitures que les organisateurs de salons inviteront en raison de leur qualité, et non parce qu’elles appartiennent à un type de la télévision. Et nous avons les compétences nécessaires pour construire de telles voitures », précise-t-il.
C’est dans son atelier que M. Hammond souhaite entretenir à peu près tout ce qu’il aime. C’est pourquoi les locaux de l’entreprise ont été réaménagés pour accueillir un bureau pour l’équipe de télévision. Il ne veut pas se retirer des médias car, comme il le dit lui-même, il a toujours voulu être présentateur. Toutefois, il s’agira plutôt d’une carrière, car The Grand Tour touche à sa fin. Cependant, Hammond a refusé de confirmer si cela se produirait après la diffusion de l’émission spéciale sur le Zimbabwe, comme on le suppose. Il se peut donc qu’il y ait encore quelques épisodes à venir.
Quoi qu’il en soit, cette phase de sa vie touche à sa fin, et la prochaine sera davantage associée au fait de se salir les mains qu’au fait de parader devant la caméra. « Je veux que The Smallest Cog devienne plus grand. Je veux que toutes les étagères de mon bureau soient remplies des trophées des émissions. Et surtout, je veux continuer à faire partie de ce que je fais maintenant », ajoute-t-il. Voilà donc à quoi ressemble la retraite « à la Hammond ». Je suppose qu’on ne peut s’empêcher de l’envier.
En 2021, les ingénieurs qui s’occupaient de la collection de voitures de Richard Hammond lui ont annoncé qu’il devait démissionner. Au lieu d’en trouver d’autres, il s’est arrangé avec eux pour créer une entreprise de restauration de voitures, en guise de projet de retraite. Photo : The Smallest Cog, matériel de presse
Source : Autocar
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