Le Skoda Kodiaq chinois est arrivé en Europe. Il porte un nom intéressant, dispose de nombreux équipements et coûte des centaines de milliers d’euros de moins que le Skoda Kodiaq.

Le Skoda Kodiaq chinois est arrivé en Europe. Il porte un nom intéressant, dispose de nombreux équipements et coûte des centaines de milliers d’euros de moins.

Le Skoda Kodiaq chinois est arrivé en Europe. Il porte un nom intéressant, dispose de nombreux équipements et coûte des centaines de milliers d'euros de moins.

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C’est un SUV encore plus grand, qui en offre plus sous le capot et dans l’habitacle. Pourtant, pour une quantité de musique comparable, le nouveau Geely Okavango coûte des centaines de milliers de dollars de moins que l' »as » haut de gamme de Skoda.

Skoda fait depuis longtemps partie des marques que l’on peut considérer comme bon marché. Par exemple, un Tchèque gagnant un salaire moyen de 43 967 couronnes tchèques doit travailler pendant 14 mois pour une Octavia, et à ce moment-là, il ne peut pas dépenser un seul centime, même pour les impôts, sans parler d’autre chose. Et il va sans dire que la plupart des gens ne sont même pas aussi bien lotis. Un tel Kodiaq est donc inabordable pour le commun des mortels. Le SUV de deuxième génération de Kvasiny est actuellement proposé à partir de 1 040 000 CZK, et il est impossible d’en acheter un avec la transmission intégrale pour moins de 1 489 000 CZK.

Pour la version de base, vous pouvez compter sur un turbodiesel de deux litres développant 150 chevaux, une boîte automatique à sept rapports et une traction avant. Et la finition Selection, qui ne peut pas être considérée comme totalement dépouillée. Par exemple, nous avons des jantes en alliage de 17 pouces, une climatisation tri-zone, des sièges avant chauffants ou un combiné d’instruments numérique de 10 pouces et un écran multimédia tout aussi grand. Et pour ne rien gâcher, il y a aussi le régulateur de vitesse, les capteurs de stationnement avant et arrière et la caméra de recul.

Cependant, il suffit de se déplacer de quelques milliers de kilomètres vers l’est et l’on peut soudain parler d’une offre bien meilleure. Le Geely Okavango est arrivé en Europe, et même en Russie. Elle porte le nom du delta de l’Okavango, situé au Botswana, qui, entre juin et août, est une oasis vivifiante d’environ 15 000 kilomètres carrés. Et c’est apparemment ainsi que les Chinois pensent que leur SUV, appelé Haoyue dans son pays d’origine, ce qui se traduit par « héroïque », devrait être perçu.

La voiture a été introduite en Chine en 2020, et deux ans après ses débuts, la variante Haoyue L a été introduite, ce qui peut être considéré comme un lifting. C’est cette version qui arrive en Europe, et elle ne sera disponible qu’avec un seul groupe motopropulseur, à savoir un quatre cylindres turbocompressé de deux litres. Alors que les Chinois peuvent compter sur une puissance de 218 chevaux, les Russes devront se contenter de 200 chevaux en raison de l’essence à plus faible indice d’octane. Mais elle ne perd ni la boîte automatique, ni la traction avant.

L’Okavango est donc techniquement très proche du Kodiaq, mais dans sa version à 1 489 000 CZK (qui développe 193 ch). Mais il est encore plus grand, mesurant 4 860 millimètres de longueur et 2 825 mm d’empattement. Sans surprise, il sera disponible de série avec sept places. Avec les trois rangées entièrement équipées, vous pouvez compter sur 227 litres dans le coffre, qui passe à 628 litres lorsque la dernière rangée est rabattue. Et une fois que seule la rangée avant est occupée, on peut même compter sur un volume de 2.360 litres, à côté duquel la Skoda fait figure de parent pauvre.

Si les caractéristiques techniques ne suffisent pas à nous faire oublier le Kodiaq, nous pouvons passer à l’équipement et au prix. En effet, le niveau Luxe comprend, entre autres, des jantes de 19 pouces, un système multimédia avec un écran de 12,3 pouces ou encore un ensemble de caméras surveillant l’ensemble de la voiture. Ce niveau comprend également un pack hiver qui inclut des sièges chauffants aux première et deuxième rangées. Pour tout cela, il faut débourser 3 449 990 roubles, soit 881 000 couronnes.

Le Kodiaq tire donc le diable par la queue à tous les égards, la catégorie Flagship étant la cerise sur le gâteau. Il comprend également une pléthore de systèmes de sécurité et d’assistance, ainsi que, par exemple, un toit panoramique ou un système d’ouverture électrique du coffre. Le prix passe à 3 599 990 RUB (919 000 CZK), mais vous obtenez toujours plus que les 530 000 CZK de Skoda. Dois-je ajouter quelque chose à cela ?

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L’Okavango est censé être une oasis automobile. Au vu des spécifications, de la richesse des équipements et du prix, cette affirmation n’est pas si irréaliste. Photo : Geely

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