La France dévoile involontairement la « solution ultime » à la mobilité de proximité : le vélo est le nouvel idéal

La France dévoile involontairement la « solution ultime » à la mobilité des gens ordinaires, le nouvel idéal est le vélo

/

« Cette initiative visionnaire changera complètement la façon dont nos citoyens se déplacent et vivent. » Est-il utile d’ajouter quoi que ce soit à cette citation ? La voiture est l’ennemi public numéro 1 en France, même l’achat d’un vélo d’occasion, en revanche, donne droit à une subvention.

Cela peut vous surprendre, mais je n’ai rien contre les vélos. J’en utilise même un régulièrement, ne serait-ce qu’à l’intérieur et autour de la maison. Il m’arrive assez souvent de l’utiliser pour aller faire des courses dans une petite ville située à quatre kilomètres, mais il y a une partie du trajet que j’appréhende. Il s’agit des quelques centaines de mètres où je dois quitter le sentier forestier pour retrouver le macadam. Bien que le revêtement soit tout neuf, il y a des lignes blanches sur le côté, qui ont été ajoutées à la route, et la route a été visuellement rétrécie.

D’une part, je serais bien sûr ravi que le comté construise une piste cyclable, mais d’autre part, je ne suis pas sûr que cela soit faisable. Une piste cyclable ne peut pas être construite sur la route existante, car sa capacité serait alors fortement réduite, en particulier pendant les mois d’été, et les accidents augmenteraient probablement. Tout élargissement de la route aurait un impact négatif sur les champs et les prairies de la région.

En fin de compte, je n’ai pas d’autre choix que de monter une colline sur le macadam ou de faire un détour. Cela ne me pose aucun problème, ni à personne d’autre, mais je ne serais pas surpris que, sous l’impulsion d’un ou deux citoyens mécontents tout au plus, les choses commencent lentement à se régler au niveau européen. On dit souvent que Bruxelles s’efforce d’inciter le plus grand nombre possible de gens ordinaires à passer de la voiture au vélo par son action en faveur de l’électromobilité. Et en fin de compte, il ne s’agit peut-être pas d’une simple théorie du complot.

C’est ce que laissent entendre depuis un certain temps les mesures prises en France, où les responsables politiques ont décidé que la publicité pour les voitures devrait mentionner l’alternative que constitue la bicyclette. Par la suite, le gouvernement a même commencé à distribuer 100 000 couronnes à des personnes en échange de l’échange d’un véhicule à combustion interne à deux voies contre un véhicule à une voie, propulsé par les pieds. Aujourd’hui, pour changer, nous avons un projet de construction de nouvelles pistes cyclables, qui est déjà ouvertement conçu pour aider les gens à abandonner leur voiture.

Les responsables politiques prévoient de dépenser 2 milliards d’euros (environ 46,8 milliards de couronnes) d’ici 2027, ce qui permettra d’étendre le réseau actuel de 50 000 kilomètres de pistes cyclables à 80 000 kilomètres en 2027, puis à 100 000 kilomètres en 2030. Les zones rurales sont prioritaires, car les grandes villes disposent déjà d’infrastructures cyclables. En outre, 500 millions d’euros (11,7 milliards d’euros) seront consacrés aux subventions liées à l’achat de vélos, même d’occasion.

« L’effort du gouvernement en faveur du vélo est sans précédent et massif », a déclaré le ministre des Transports, Clément Beaune, à propos du plan. Le président de l’Union cycliste, Olivier Schneider, affirme que « cette initiative visionnaire va complètement changer la façon dont nos citoyens se déplacent et vivent », ajoutant qu’elle fera de la France un leader mondial dans la promotion de la culture du vélo. Bien que je comprenne son enthousiasme, en tant que défenseur actif de la piste unique, je ne suis pas vraiment d’accord avec la décision du gouvernement. Même la campagne française ne se passera pas de voitures ; les gens ne parcourront pas des dizaines de kilomètres pour se rendre au travail en grand nombre.

En outre, il ne faut pas oublier que le salaire moyen en France est d’un peu moins de 80 000 couronnes. Cependant, même les vélos électriques sont généralement vendus à moins de 35 000 couronnes, tandis que les vélos ordinaires commencent bien plus bas. Et il suffit de quelques centaines de couronnes pour un vélo « d’occasion », à moins que la personne en question ne vous le donne pour que vous le récupériez. C’est donc un véritable non-sens que de dépenser des subventions incroyables pour leur acquisition, alors que le pays est écrasé par la crise énergétique, à l’instar de la République tchèque. Cependant, à une époque pleine de telles absurdités, il n’est vraiment pas surprenant que les politiciens ne pensent pas aux effets à long terme de leurs initiatives.

La France révèle par inadvertance la La France révèle par inadvertance la La France révèle par inadvertance la
Skoda propose un grand nombre de vélos, en France, et pourra donc compter sur la récolte. Enfin, si ce pays parvient à ses fins. Photo : Škoda Auto

Source.

Tous les articles sur Autoforum.cz sont des commentaires exprimant l’opinion du rédacteur ou de l’auteur. À l’exception des articles marqués comme étant de la publicité, le contenu n’est pas sponsorisé ou influencé de quelque manière que ce soit par des tiers.