La Grande-Bretagne renonce déjà à interdire les voitures à moteur à combustion et parle d’une « approche pragmatique ».
La Grande-Bretagne renonce déjà à interdire les voitures à moteur à combustion, et parle d’une « approche pragmatique ».
/
Parmi toutes les absurdités qui entourent les tentatives d’imposer les voitures électriques à tout le monde, les plus stupides sont celles qui tentent de déterminer à quelle date, dans un avenir lointain, plus rien d’autre ne sera disponible à l’achat. Elles sont de toute façon vouées à l’échec, mais ce qui est piquant, c’est la rapidité avec laquelle elles s’effondrent.
Nous disons depuis des années que les tentatives visant à imposer la vente exclusive de voitures électriques à une certaine date ne deviendront pas réalité en raison de leur infaisabilité technique et économique. Si l’Europe reste un continent un tant soit peu démocratique, cela se fera par la volonté des citoyens ; dans le cas contraire, cela se fera en raison de leur impossibilité factuelle ou, en particulier, de leur impact économique. Contrairement aux politiciens, nous n’allons pas agiter une boule de cristal et prédire la date exacte à laquelle cela se produira, mais sans une invention technique miraculeuse, cela se produira tout simplement tôt ou tard.
Nous défendons essentiellement le même point de vue que le « pape de l’automobile » qui est également convaincu que l’interdiction des moteurs à combustion interne sera levée. Le scénario le plus probable est que les politiciens eux-mêmes l’abandonneront sous le poids de la peur de leur propre inéligibilité, au motif que les gens ne veulent tout simplement pas de voitures électriques. Qui l’eût cru, n’est-ce pas ? Jusqu’à présent, le débat a porté sur la question de savoir si ce moment arriverait dans deux ans, quatre ans ou sept ans, mais « here we go », comme diraient les anglophones, c’est maintenant que cela se passe.
Jusqu’à présent, les Britanniques se sont montrés très « progressistes » à cet égard, prévoyant d’interdire la vente de nouvelles voitures à essence et diesel d’ici 2030. Cela n’a aucun sens, et il n’est donc pas surprenant que cette idée soit déjà remise en question par le Premier ministre du pays. Autocar rapporte que le Premier ministre n’a pas donné de réponse concrète sur la question de savoir si une telle interdiction est toujours d’actualité. Il est donc peu probable qu’elle soit promulguée comme prévu.
Lorsqu’on lui a demandé s’il maintiendrait son engagement d’interdire les nouvelles voitures à essence et diesel d’ici 2030, le Premier ministre Rishi Sunak a évité de répondre. M. Sunak a déclaré que le Royaume-Uni « progresserait vers le zéro net » et le ferait « de manière proportionnée et pragmatique ». Cela ne ressemble pas à un « homme avec un cartable ne doit pas passer », et les excuses pour les Britanniques ordinaires sont déjà entrées en jeu. M. Sunakak a déclaré que son gouvernement procéderait de manière à « ne pas causer inutilement aux gens plus de problèmes et plus de coûts dans leur vie ».
Un porte-parole du Premier ministre a ensuite déclaré que si 2030 reste un objectif, le gouvernement veut « s’assurer que cette approche est proportionnée et pragmatique et qu’elle n’a pas d’impact injuste sur le public ». Il n’est donc pas nécessaire de lire entre les lignes pour comprendre où les politiciens veulent en venir : l’interdiction des moteurs à combustion interne ne sera qu’une coûteuse absurdité. C’est ce qu’il en est depuis le début ; on ne peut que se demander pourquoi il a fallu presque tout un martyre de l’approbation pour que les politiciens s’en aperçoivent dès le départ. Rien de nouveau n’est apparu entre-temps, c’était clair dès le départ.
Les attentes selon lesquelles, dans quelques années, seules les voitures électriques telles que la Skoda Enyaq seront autorisées à rester en vente et les modèles à moteur à combustion seront interdits, sont encore une fois un peu plus éloignées de la réalité. La Grande-Bretagne fait déjà marche arrière, quelle surprise ! Photo : Skoda Auto
Source.
Tous les articles sur Autoforum.cz sont des commentaires exprimant l’opinion de la rédaction ou de l’auteur. À l’exception des articles marqués comme étant de la publicité, le contenu n’est pas sponsorisé ou influencé de quelque manière que ce soit par des tiers.