La nouvelle supercar danoise fascine par son design, son concept et son nom. Avec une vitesse de pointe de 450 km/h, elle ne fera qu’une bouchée de la plupart de ses concurrentes.
La nouvelle supercar danoise fascine par son design, son concept et son nom. Avec une vitesse de pointe de 450 km/h, elle ne laissera personne indifférent.
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Cela peut sembler être une nouvelle gifle qui ne sera suivie d’aucun résultat concret, mais Zenvo a montré à maintes reprises qu’elle pouvait donner vie à des idées farfelues. Celle-ci fonctionne jusqu’à 1 876 chevaux et va dans ce sens.
Le Danemark n’est pas un pays qu’une personne saine d’esprit considérerait comme une puissance automobile. Il s’agit plutôt d’une superpuissance porcine : c’est le pays où l’on élève le plus grand nombre de porcs par habitant dans tout le pays. Tout ce que l’on pourrait qualifier d' »élevage de voitures » est tout à fait insignifiant à côté de cela.
Il n’y a donc pas de grandes usines automobiles au Danemark, pas plus qu’il n’y a de grands fournisseurs dans le pays. L’entreprise de tuning Kleemann peut être mentionnée, mais jusqu’en 2007, elle était la seule île dans la mer. Cependant, il y a 16 ans, Jesper Jensen et Troels Vollertsen ont uni leurs forces et décidé qu’il était temps de placer le Danemark sur la carte des constructeurs de supercars. C’est ainsi qu’est née la marque Nordic Sports Car, rebaptisée Zenvo en 2009.
La question est de savoir combien de voitures les Danois ont produites et livrées à leurs clients depuis lors. Leur premier modèle, le ST1, qui a fait partie de la gamme jusqu’en 2016, n’a été produit qu’à 15 exemplaires. La production du successeur, appelé TS1, devrait être similaire. En effet, le constructeur prévoit de produire un maximum de cinq voitures par an. Ainsi, même si plusieurs variantes étaient disponibles, dont la version TSR-S achetée par le célèbre youtuber Tim Burton alias Shmee150, il est peu probable que Zenvo ait sorti plus de 50 voitures au cours de son histoire.
Cependant, le constructeur a récemment annoncé qu’il entrait dans sa deuxième phase. Celle-ci sera associée à un tout nouveau modèle appelé, de manière quelque peu controversée, l’Aurora (qui oserait proposer quelque chose associé à la Russie de nos jours ?), qui a été dévoilé en deux versions – comme l’Agil, la voiture se concentrera sur la conduite sur circuit, tandis que la Tur se sentira chez elle sur les routes publiques. Enfin, si les propriétaires la sortent du garage. Malgré son confort considérable, cette version est dotée de paramètres un peu terribles, principalement liés au nouveau groupe motopropulseur.
Les ST1 et TS1 étaient équipées d’un moteur à huit cylindres, mais dans le cas de l’Aurora, il faut compter sur un douze cylindres de 6,6 litres. Développé en collaboration avec Mahle, il ne pèse que 260 kilos et développe à lui seul 1 267 chevaux. Il est assisté par quatre turbocompresseurs, mais malgré leur présence, le moteur peut monter jusqu’à 9 800 tours. Ces paramètres sont respectables, mais les Danois ne se sont pas arrêtés à eux ni au moteur à combustion.
La nouvelle Aurora est une supercar hybride. Cependant, c’est la partie électrique du groupe motopropulseur qui sépare les deux versions. L’Agil, de par sa nature même, vise à réduire le poids au minimum et ne dispose donc que d’un seul moteur électrique. Dans ce cas, 1 470 ch sont donc dirigés vers les roues arrière, l’unité électrique servant principalement à couvrir ce que l’on appelle le turbocompresseur. La voiture devrait atteindre 60 mph en seulement 2,5 secondes, tandis que la vitesse maximale est de 365 km/h.
En ce qui concerne la conception du Tur, elle prévoit trois moteurs électriques, dont deux font tourner les roues avant. La puissance totale du système est ainsi portée à 1 876 ch, mais le poids a été maintenu à seulement 1 450 kg. Malgré le groupe motopropulseur hybride et les quatre cylindres supplémentaires, l’Aurora est plus légère que ses prédécesseurs. Cela est dû, bien sûr, à l’utilisation intensive de la fibre de carbone, puisque la monocoque en fibre de carbone ne pèse que 120 kg. Sa rigidité est cependant comparable à celle des monoplaces de Formule 1.
C’est la combinaison du poids de l’homme, des performances élevées et de la transmission intégrale qui fait de l’Aurora Tur un incroyable canon. Elle atteint 60 km/h en 2,3 secondes et sa vitesse de pointe est de 450 km/h. Des chiffres fascinants, et Zenvo ne devrait pas avoir de mal à atteindre ses objectifs de vente, plus qu’audacieux au vu du palmarès de la marque : 50 exemplaires de chaque version devraient être produits, avec un début de production en 2025.
Malheureusement, les prix ne sont pas encore connus, mais pour la précédente TS1, il fallait compter entre 30 et 50 millions de couronnes, selon la variante. Ce n’est pas vraiment bas, et au Danemark, en raison de la taxation des voitures à combustion interne, il était facile de négocier des multiples de ces montants. C’est pourquoi Zenvo vise le reste du monde plutôt que son pays d’origine. Ce pays scandinave n’est vraiment pas favorable à la voiture.
L’auteur sera disponible en deux versions : Agil et Tur. Elles sont faciles à reconnaître au premier coup d’œil, car la version circuit est dotée d’un aileron géant qui permet d’augmenter la force d’appui à 250 km/h jusqu’à 880 kilos. La version route, en revanche, est beaucoup plus puissante. Photo : Zenvo
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