La volonté des gens d’adopter une voiture électrique comme prochaine voiture diminue considérablement, leurs défauts ne peuvent être dissimulés.

La volonté des gens d’accepter une voiture électrique comme leur prochaine voiture est en chute libre, leurs défauts ne peuvent pas être dissimulés

La volonté des gens d'accepter une voiture électrique comme prochaine voiture est en chute libre, leurs défauts ne peuvent être dissimulés.

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De telles études sur le sentiment des consommateurs montrent à quel point il est illusoire d’espérer que les VE seront adoptés par tout le monde sans distinction. Au Canada, une nette majorité sait déjà qu’elle n’envisagera même pas l’achat d’une telle voiture.

Je ne sais pas sur quelle base, mais beaucoup de gens aujourd’hui prétendent que les voitures électriques sont l’avenir radieux du monde automobile. Tout rejet est donc censé être une manifestation de la peur de l’inconnu ou de préjugés que le temps finira tôt ou tard par dissiper. Ce type de raisonnement est si incroyablement obtus que je n’ai même pas envie de le contester, mais tout de même – les voitures électriques d’aujourd’hui sont tellement plus difficiles à utiliser pour tellement plus d’argent qu’il n’y a aucune raison de penser qu’elles devraient être une alternative plus intéressante pour la plupart des gens, et a fortiori pour tous les gens.

C’est mon avis, bien sûr, mais si vous avez un avis contraire, il n’est pas déplacé de s’interroger de temps en temps sur ce que pensent les autres. Et dans quelle mesure les VE peuvent, au fil du temps, dissiper les inquiétudes quant à leur capacité d’utilisation limitée, pour laquelle ils sont toujours payés. À cet égard, une étude de J.D. Power a examiné dans quelle mesure les Canadiens sont prêts à envisager une voiture électrique comme prochain véhicule. Cela ne signifie pas en soi qu’ils achèteront une telle voiture, c’est une théorie, mais au moins ils pourraient le faire. Mais il s’avère que la proportion de ces personnes est non seulement relativement faible, mais surtout qu’elle diminue considérablement au fil du temps.

Selon J.D. Power, la volonté globale d’envisager une voiture électrique comme prochaine voiture au Canada a chuté de 13 points de pourcentage, passant de 47 % en 2022 à 34 % en 2023. 66 % des personnes interrogées ont ainsi déclaré qu’il était « très improbable » ou « assez improbable » qu’elles envisagent d’acheter une voiture électrique comme prochaine voiture. Les principales raisons invoquées sont l’autonomie limitée (63 %), les prix élevés (59 %) et le manque d’infrastructures de recharge (55 %).

Ce n’est pas quelque chose qui défie la logique, c’est juste la « logique » de la pensée des partisans de l’électrification de masse – ils pensent que les VE finiront par se justifier, mais il s’avère que plus les gens les ont dans leur assiette, plus ils sont susceptibles de les rejeter. « Les préoccupations croissantes concernant l’accessibilité financière et l’infrastructure (à la fois en termes de recharge et de réseau électrique) ont entraîné une baisse significative du nombre de consommateurs qui se retrouveront sur le marché des voitures électriques dans un avenir prévisible », peut-on lire dans une déclaration de J.D. Power sur les résultats de l’enquête.

Si vous êtes familier avec le Canada, vous ne trouverez peut-être pas ces résultats si inquiétants, bien que la tendance négative significative soit tout aussi alarmante. Mais le chiffre global mentionné est largement dû à la répartition relative des personnes intéressées dans les villes, l’intérêt théorique pour les VE n’atteignant même pas un cinquième dans les régions plus éloignées du pays. Et ce n’est encore qu’une théorie – nous ne pouvons pas imaginer que les zones plus rurales du Canada soient même raisonnablement navigables avec un VE.

Quoi qu’il en soit, la volonté générale des gens d’adopter un VE comme prochaine voiture diminue considérablement, même si l’on est encore loin des 100 % souhaités. Il n’y a pas lieu de s’étonner, mais plutôt de s’étonner de ceux qui sont capables d’ignorer cette conclusion directe et de croire que tout le monde conduira avec enthousiasme une voiture comme la Skoda Enyaq – une voiture coûtant plus d’un million et quart, qui, en termes d’utilisation, est capable de couper l’herbe sous le pied de n’importe quel modèle à quasi-combustion dont le prix est inférieur à celui des atomes.

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Conduire une voiture électrique au Canada sera certainement un plaisir… Si une nette majorité de personnes savent déjà à l’avance qu’elles n’envisageront même pas d’en acheter une, c’est qu’elles n’étaient pas si nombreuses que cela l’année dernière. Photo : Skoda Auto

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