L’Allemagne constate une augmentation spectaculaire du nombre de voitures conduites par des personnes ayant plus de 30 ans d’ancienneté, et des militants veulent y mettre un terme.

L’Allemagne connaît une augmentation spectaculaire du nombre de voitures conduites par des personnes après 30 ans de possession, des activistes veulent y mettre un terme.

L'Allemagne connaît une augmentation spectaculaire du nombre de voitures conduites après 30 ans de possession, des militants veulent y mettre un terme.

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Au cours des dix dernières années, leur nombre a triplé et atteindra bientôt 1 million d’unités. Leurs propriétaires sont déjà très respectueux de l’environnement en raison de la manière dont ils les traitent, mais les hommes politiques trouvent que cette tendance est une épine dans le pied.

L’expression « les arbres ne voient pas la forêt » convient parfaitement aux politiciens et aux activistes qui tentent d’améliorer le climat à l’aide de voitures électriques. D’une part, il est indéniable que leur fonctionnement ne produit pas d’émissions directes. En théorie, il serait donc possible d’assainir l’air, en particulier dans les villes. Mais ce n’est pas ce que recherchent les politiciens ; la qualité de l’air n’est plus un problème dans la grande majorité des endroits depuis longtemps (et si ce n’est pas le cas, ce n’est pas dû aux voitures). Les politiciens veulent surtout réduire les émissions de CO2 avec les voitures électriques, que l’on peut (et que l’on respire) normalement dans des concentrations normales sans même s’en rendre compte. Et s’il y a bien quelque chose qui ne reconnaît pas les limites, c’est eux.

Toute personne capable de jugement le sait, tout comme il est impossible de ne pas voir que l’infrastructure pour les VE n’est pas en place, que les pièges de la fabrication, du recyclage ou de l’élimination ne sont pas résolus, tout comme il a été prouvé à maintes reprises que les VE sont totalement inadaptés à de nombreuses utilisations. Pourtant, l’opposition aux voitures à combustion se poursuit sans relâche. En Allemagne, les opposants à la voiture à combustion s’en prennent actuellement à ce que l’on appelle les « voitures vétérans », qui peuvent être des voitures âgées de 30 ans. Leur nombre ne cesse d’augmenter, avec 793 589 unités au 1er janvier de cette année. C’est 8,4 % de plus que l’année dernière et trois fois plus qu’en 2013.

La Cour fédérale des comptes, la plus haute instance de contrôle comptable et budgétaire d’Allemagne, estime que l’État perd des recettes fiscales considérables à cause de ces voitures. Et comme nombre d’entre elles ne sont pas, selon elle, des biens culturels (ce qui est un point de vue particulier), rien ne devrait empêcher de les taxer plus lourdement en fonction de leurs émissions. Cette idée a été reprise avec enthousiasme par les activistes qui voudraient que les propriétaires de ces 793 589 vieilles voitures s’en débarrassent et les remplacent par d’autres… Eh bien, des voitures électriques, qu’est-ce que cela pourrait être d’autre ?

Cela peut fonctionner, bien sûr, puisque toute augmentation artificielle des coûts modifiera les considérations des propriétaires sur la possession d’une voiture donnée, mais cela n’aidera pas du tout le Trésor allemand. Ce dernier a collecté 9,55 milliards d’euros de taxes auprès des propriétaires de voitures et d’autres véhicules en 2021, soit 230 milliards d’euros et 250 millions d’euros respectivement. Ce n’est pas une petite somme, et la part qui revient à l’électromobilité est négligeable. À cet égard, les études mentionnent au contraire la somme de 20 000 euros (environ 482 000 couronnes tchèques) que chaque voiture à batterie reçoit directement ou indirectement à différents stades de la production et de l’exploitation. Or, cette somme provient uniquement des taxes payées par les propriétaires de voitures à combustion interne, n’a pas d’autre source et ne peut pas en avoir d’autre.

Si les Allemands consacraient la même énergie et les mêmes moyens financiers aux carburants synthétiques, ils n’auraient plus besoin des 793 589 voitures anciennes, ni même des quelque 49 millions de voitures que compte le parc automobile local. La réduction des émissions serait immédiate et les finances publiques ne seraient pas vides, mais littéralement gonflées. Il s’agit bien sûr d’une forêt qui ne peut être vue à travers l’arbre que représente l’absence de gaz d’échappement.

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Les voitures anciennes critiquées ne sont pas seulement des voitures comme la Skoda Felicia … Photo : Škoda Auto

L'Allemagne connaît une augmentation spectaculaire du nombre de voitures conduites après 30 ans de possession, les activistes veulent y mettre fin - 4 - Porsche 911 Carrera SC 1982 illustration photo 01L'Allemagne connaît une augmentation spectaculaire du nombre de voitures conduites après 30 ans de détention, des militants veulent y mettre un terme - 5 - Porsche 911 Carrera SC 1982 illustratni foto 02L'Allemagne connaît une augmentation spectaculaire du nombre de voitures conduites après 30 ans de détention, des militants veulent y mettre un terme - 6 - Porsche 911 Carrera SC 1982 illustratni foto 03
… mais aussi de nombreuses Porsche 911. Alors que les propriétaires de ces voitures n’ont aucun problème à faire le plein de carburants synthétiques, les politiciens et les activistes préféreraient les mettre à la casse et les remplacer par des véhicules électriques. Photo : Porsche

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