Le Cybertruck du designer en chef de Tesla est une incroyable saloperie, dont les pièces ne tiennent pas en centimètres.

Le Cybertruck du designer en chef de Tesla est un incroyable tas de ferraille, dont les pièces ne tiennent pas en quelques centimètres.

Le Cybertruck du designer en chef de Tesla est un incroyable tas de ferraille, dont les pièces ne tiennent pas en quelques centimètres.

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C’est quelque chose d’incroyable. Étant donné que Tesla est critiqué depuis des années pour la piètre qualité de sa fabrication, on pourrait s’attendre à ce qu’une personne faisant partie du cercle restreint de l’entreprise prenne la peine de produire une voiture aussi remarquable, mais qui ne manquera pas d’être au centre de l’attention. Ce n’est pas le cas, c’est incroyablement nul.

Le micromètre, ou micron, est une unité du système métrique qui est des milliers de fois plus petite que le millimètre. Pour vous faire une idée plus précise, prenez un cheveu humain moyen dans votre main : son épaisseur est d’environ 70 microns. Il s’agit donc d’une unité physique que l’on ne peut même pas percevoir à l’œil nu. Elle est utilisée pour déterminer les dimensions principalement dans le domaine de l’électronique, pour les circuits intégrés ou les micropuces. Dans l’industrie automobile, seule l’épaisseur des différentes couches de peinture est mesurée en microns.

Mais Elon Musk n’a apparemment aucune idée d’une telle chose. C’est pourquoi il demande à ses employés de produire le futur Cybertruck avec une épaisseur inférieure à 10 microns. Mais ce n’est pas possible pour un pick-up électrique, ne serait-ce qu’en raison des matériaux choisis. La carrosserie de la voiture est en acier, qui présente naturellement une certaine dilatation thermique. Celle-ci est toutefois calculée au millimètre près, et non au millième de millimètre. Si l’on ajoute à cela les problèmes de qualité notoires de Tesla, on ne peut que s’interroger : Comment cette entreprise va-t-elle fabriquer une voiture à 10 microns près ?

La réponse est, sans surprise : Impossible. Tesla lui-même le prouve avec une voiture qu’il a mise à la disposition du designer en chef Franz von Holzhausen. Nous vous avons déjà montré la voiture hier, il l’a amenée à Malibu pour un événement Cars and Coffee le week-end dernier, mais dès les premiers clichés, on ne voyait presque rien d’autre que la peinture noire terne. Mes collègues d’Inside EVs l’ont cependant photographiée en détail et elle ne laisse guère de répit. C’est censé être une voiture de quasi-production qu’un designer en chef ose emmener à un événement où elle deviendra inévitablement le centre d’attention ? Pour l’amour de Dieu, est-ce que quelqu’un chez Tesla a encore un peu de bon sens ?

Même les fans inconditionnels de la marque, qui sont plus ou moins habitués aux différents joints entre les panneaux de la carrosserie, ont été consternés par la qualité de construction de cette voiture. Mais comme vous pouvez déjà le constater dans le collage de photos ci-dessous, le Cybertruck atteint un tout autre niveau de qualité. Quelle que soit la partie de la voiture que vous regardez, vous trouverez toujours un détail irritant. Commençons par la surface noire elle-même. Comme nous l’avons dit, il ne s’agit pas d’une peinture, mais d’un film. Cependant, il a été collé de manière extrêmement maladroite, ce qui permet de voir des bulles non lissées ou des coins collés à divers endroits. En outre, la teinte ne fait qu’accentuer les joints visibles entre les panneaux. C’est peut-être à l’arrière que cela se remarque le plus, car les panneaux latéraux dépassent les panneaux centraux de plus d’un centimètre.

Les inexactitudes sont toutefois omniprésentes et, une fois de plus, ce design enfantin devrait inciter les responsables politiques américains à prendre au moins quelques mesures. Après tout, ce n’est pas une seule personne qui se cache derrière le montant avant à un passage clouté, mais une foule entière. La visibilité vers l’arrière avec le capot relevé est également médiocre, et il y a un certain nombre d’arêtes et d’angles très vifs. À cela s’ajoute un poids insensé qui, dans notre pays, nécessiterait un permis poids lourd.

La mise en service du Cybertruck sous cette forme peut réserver de mauvaises surprises. C’est ce qui est arrivé à von Holzhausen lorsqu’il a emmené un spécimen assemblé comme celui-ci à une réunion de passionnés. C’était presque une décision insensée. Où regardait-il ? Et à quoi s’attendait-il ? De la part d’un homme qui, de par sa profession, devrait être un esthète, c’est presque de la négligence.

Le constructeur automobile prévoit de produire 125 000 unités par an dans un premier temps, avant de doubler la production. La question est de savoir si l’on en arrivera là. D’autant plus que Tesla a considérablement modifié sa politique de prix et ne compte même pas sur le prix de base annoncé de 40 000 USD (environ 918 000 CZK). Au lieu de cela, les clients devront débourser plus de 100 000 dollars (2 295 000 couronnes tchèques). À ce moment-là, leur tolérance aux maux ne sera peut-être même pas de l’ordre du micron ; elle pourrait même être nulle.

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À en juger par le spécimen que le designer en chef de l’entreprise, Franz von Holzhausen, a apporté à un rassemblement public d’amateurs de voitures, il semble que le Cybertruck sera le symbole d’un nouveau niveau de qualité médiocre. Il suffit toutefois de regarder les quelques photos ci-dessous. Photo : Tesla

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