Le sale petit secret des voitures électriques est bien plus grand que ce que l’on dit habituellement, et ne fait qu’accentuer la dépendance à l’égard de la Chine.

Le sale petit secret des voitures électriques est bien plus important que les rumeurs habituelles, et ne fait qu’accentuer la dépendance à l’égard de la Chine.

Le sale petit secret des voitures électriques est bien plus important que les rumeurs habituelles, et ne fait qu'accentuer la dépendance à l'égard de la Chine.

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Toute personne raisonnable sait déjà que les voitures électriques ne sont pas exemptes d’émissions dans tous les sens du terme. Mais on parle peu du large éventail de métaux précieux – et des conséquences – que ces voitures utilisent. Il ne s’agit pas seulement de lithium ou de cobalt.

Les métaux rares comme le lithium ou le cobalt sont souvent évoqués dans le contexte des voitures électriques. Ils sont un élément clé des batteries de ces voitures, que les politiciens poussent à la limite, sans se soucier des conséquences négatives. Cependant, ce sont loin d’être les seuls éléments précieux dont ces voitures ont besoin. Leur disponibilité limitée rend les efforts visant à électrifier toutes les voitures encore plus problématiques d’un point de vue économique, environnemental et, en fin de compte, géopolitique.

Les collègues d’Autocar notent que les voitures électriques actuelles utilisent un total de 17 éléments rares, dont le plus célèbre est peut-être le néodyme, qui possède des propriétés magnétiques phénoménales. Avant de poursuivre, il convient de préciser que le néodyme et les autres éléments utilisés ne sont généralement pas qualifiés de rares parce qu’ils sont présents en très petites quantités sur Terre. Le problème réside plutôt dans leur faible concentration, qui rend l’exploitation minière inefficace. En outre, il ne s’agit pas d’un processus très écologique, car les éléments doivent être extraits du minerai par lixiviation dans un acide fort. Il n’est donc pas surprenant que le premier fournisseur mondial soit actuellement la Chine, qui exploite la mine de Bayan Obo.

Cette zone minière fait l’objet de nombreuses critiques depuis plusieurs années en raison de la contamination de l’air, du sol et de l’eau environnants. En outre, les usines rejettent des déchets toxiques dans un barrage situé à 100 kilomètres, qui est le plus sale du monde. Par ailleurs, les terres agricoles entourant l’usine ne sont ni séparées ni protégées de quelque manière que ce soit, ce qui a entraîné de graves problèmes de santé au sein de la population locale. Cependant, en raison de l’augmentation constante de la demande mondiale, l’exploitation minière et, par conséquent, la pollution augmentent.

Cependant, lorsque de nouvelles opportunités minières sont recherchées au Groenland, en Australie ou au large de Minami Torishima, les préoccupations concernant les impacts négatifs sur l’environnement mettent généralement un terme aux projets. La dépendance du monde à l’égard de la Chine ne fait donc que croître, car, outre les voitures électriques et, bien sûr, les voitures à combustion, où ils sont présents dans les pots catalytiques, les métaux précieux sont également utilisés dans la fabrication de téléphones, de cellules solaires, d’aimants industriels et de systèmes de guidage de missiles.

La plupart des constructeurs tentent donc de remplacer les métaux rares par des aimants ferreux conventionnels, ce qui facilite la logistique et réduit les coûts. Parallèlement, ces véhicules électriques deviennent moins compétitifs en termes de fonctionnement, car les métaux rares ne fonctionnent tout simplement pas. Un coup d’œil sous la peau de la Porsche Taycan révèle les raisons spécifiques, où le constructeur automobile n’a pas eu à viser principalement un prix bas. La marque de Zuffenhausen a donc utilisé un mélange composé de 30 % de métaux précieux dans les moteurs de sa voiture électrique. Cela a permis d’obtenir un champ magnétique plus puissant.

Parallèlement, l’utilisation par Porsche du néodyme, du dysprosium et du terbium a permis de réduire le poids et la taille des moteurs, qui nécessitent moins d’espace pour être intégrés dans la voiture. La Taycan affiche ainsi un nez et une poupe bas, ainsi qu’une silhouette rappelant celle de sa sœur à moteur thermique. Parallèlement, la marque a pu utiliser une boîte de vitesses séparée à un rapport pour l’essieu avant et à deux rapports pour l’essieu arrière, le premier rapport visant à améliorer l’accélération tandis que le second se concentre sur l’efficacité. Le résultat est l’une des meilleures voitures électriques de notre époque, mais à quel prix ?

Le sale petit secret des voitures électriques est bien plus grand que les rumeurs habituelles, et ne fait qu'accentuer la dépendance à l'égard de la Chine - 1 - Photo d'illustration du moteur électrique de la Porsche Taycan 01Le sale petit secret des voitures électriques est bien plus grand que ce que l'on dit, et ne fait qu'accentuer la dépendance à l'égard de la Chine - 2 - Porsche Taycan e-motor illustrative photo 02Le sale secret des voitures électriques est bien plus grand que les rumeurs habituelles, et ne fait qu'accentuer la dépendance vis-à-vis de la Chine - 3 - Porsche Taycan e-motor illustrative photo 03Le sale secret des voitures électriques est bien plus grand que les rumeurs habituelles, il ne fait qu'accentuer la dépendance vis-à-vis de la Chine - 4 - Porsche Taycan e-motor illustrative photo 04Le sale secret des voitures électriques est bien plus grand que les rumeurs habituelles, et ne fait qu'accentuer la dépendance vis-à-vis de la Chine - 5 - Porsche Taycan e-motor illustrative photo 05Le sale secret des voitures électriques est bien plus grand que les rumeurs habituelles, et ne fait qu'accentuer la dépendance vis-à-vis de la Chine - 6 - Porsche Taycan e-motor illustrative photo 06
Pour les moteurs de la Taycan, le constructeur automobile basé à Zuffenhausen a utilisé 30 % de métaux précieux, ce qui a permis d’obtenir des unités plus petites et plus légères. Les voitures électriques actuelles utilisent jusqu’à 17 éléments de ce type, ce qui rend la justification de la « révolution électrique » encore plus compliquée à bien des égards. Photo de la voiture : Porsche

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