Les Russes ont breveté une nouvelle supercar personnalisée, qui rappelle les anciens flops de Marussia.

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Son auteur est peut-être surtout connu pour avoir refusé, en tant que pilote, de « se plier aux conditions exorbitantes » de la Fédération internationale de l’automobile à la suite de l’invasion russe. Il s’avère aujourd’hui qu’il n’a pas relâché ses efforts pendant son congé sabbatique.

Quelle est la situation actuelle en Russie ? Cela dépend de l’angle que l’on choisit, et il n’y a pas de pénurie d’informations tendancieuses. Lada, par exemple, a déclaré que ses ventes de juin avaient augmenté de 272 % par rapport au même mois de l’année dernière. Sur l’ensemble du premier semestre, la marque a enregistré une croissance de 92,2 %. Ce sont des faits, mais il faut ajouter que Lada n’a enregistré que 27 839 immatriculations en juin et que toute cette croissance est principalement due à la faible base statistique de l’année dernière.

On pourrait commenter ainsi les succès ou les échecs de presque tous les pays, mais nous allons essayer de rester impartiaux et d’examiner les activités du coureur local Roman Rusinov et de ses collègues. À la fin de l’année dernière, ils ont déposé une marque au nom de Ross, sans que l’on sache très bien pourquoi. La plupart des gens pensaient que le nom serait utilisé pour vendre, par exemple, des vêtements de course, mais il s’avère maintenant que Rusinov et ses collègues préparent une voiture de sport qui sera disponible à la fois en version purement circuit et en version route.

Cette information est confirmée par des images de brevets provenant de la base de données publique du Rospatent russe, mais à part cela, on ne sait pas grand-chose sur le projet. Selon les informations disponibles, le look de la voiture a été signé par Igor Yermilin, ancien designer en chef de la marque russe Marussia, aujourd’hui disparue, dont l’ancien fiasco commercial ressemble visuellement à cette nouveauté. Pendant un certain temps, Marussia a également été présente en Formule 1, où Rusinov a également essayé d’entrer par l’intermédiaire de l’équipe Midland, aujourd’hui disparue. Mais ses activités ont finalement été contrariées par le manque de sponsors.

Mais revenons à la voiture de sport, qui présente effectivement certains traits de la Marussia B1, surtout s’il s’agit de la version dépourvue du monstrueux aileron arrière. Techniquement, cependant, la prochaine Rossa ne suivra probablement pas les traces de son prédécesseur spirituel. En effet, Marussia utilisait des moteurs Cosworth, qu’elle n’aura probablement pas. Rusinov était déjà devenu indésirable pour les autorités internationales l’année dernière, car il refusait de conduire dans les conditions fixées par la FIA. C’est-à-dire qu’il devait renoncer au drapeau russe.

Cependant, si l’on considère que parmi les constructeurs nationaux, seul Aurus vaut la peine d’être pris en considération, et que les constructeurs chinois ne sont pas exactement au sommet de leur art en matière de moteurs à combustion puissants, il est tout à fait possible que la supersportive reste un rêve capturé dans les illustrations ci-jointes. Après tout, on pourrait s’attendre à ce que la voiture ne soit vendue qu’en dehors de la Russie, dans des pays amis qui, outre la Chine, ne sont pas vraiment des marchés importants pour les supercars. Mais seul l’avenir nous dira où Rusinov et Ross l’emmèneront.

Roman Rusinov prépare apparemment sa propre voiture de sport, qui devrait être commercialisée sous le nom de Rossa. Mais la question est de savoir si ce projet se concrétisera et quelle sera la motorisation de cette voiture de sport. L’auteur du design est, comme pour les voitures Marussia, Igor Jermilin. Photo : Rospatent, CC0 Public Domain

Sources : Rospatent, Auto Mail.ru

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