Les Russes verront à nouveau des voitures de marques « occidentales » interdites. Elles changeront de robe et seront vendues à un prix très bas.

Les Russes verront à nouveau des voitures de marques « occidentales » interdites. Ils changeront de manteau et ajouteront un prix très bas.

Les Russes verront à nouveau des voitures de marques

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Ce n’est plus une simple spéculation : dans quelques mois, les Russes pourront acheter autre chose qu’une Lady pour moins de 300 000 couronnes. Plus précisément, il s’agira de voitures Mazda ou Toyota, mais assemblées en Iran à partir de pièces que l’on ne trouverait pas sur les nouveaux modèles ici.

Pour moins de 300 000 couronnes, il n’y a pas grand-chose à acheter ici. La sélection actuelle ne comprend que quatre voitures : Hyundai i10, Dacia Sandero, Mitsubishi Space Star et Kia Picanto. La question est de savoir combien de temps cette situation va durer. Certains de ces modèles disparaîtront, tandis que le sort des autres sera indirectement affecté par la manie de l’électrique. Les constructeurs doivent continuellement compenser les pertes qui leur sont associées par les bénéfices tirés de la vente de voitures à combustion, qu’ils peuvent se permettre de rendre plus chères face aux contraintes de l’offre.

En ce qui concerne les perspectives pour l’année prochaine, l’Europe n’a pas grand-chose de positif à attendre. La situation sera différente en Russie, non pas tant en dépit des sanctions que, paradoxalement, à cause d’elles. Celles-ci ont chassé les marques « occidentales » comme Skoda du marché russe, qui a ensuite été laissé à la merci de la concurrence principalement chinoise. Mais ce n’est pas tout, puisque les constructeurs automobiles d’un autre pays sanctionné, l’Iran, se rendront également en Russie avec leurs voitures.

Malgré toutes les restrictions, les entreprises de ce pays ont été autorisées à acheter des licences pour produire de nombreuses voitures étrangères dont la date de naissance est antérieure. Ce sont ces voitures qui seront proposées en Russie à partir de l’année prochaine, sous une nouvelle forme déjà créée par les Iraniens. Examinons maintenant les modèles Quik, Saina, Atlas et Shahin de Saipa. Dans les trois premiers cas, il s’agit d’une évolution de la Mazda 121 de 1986, tandis que la dernière voiture utilise la plate-forme B de Toyota, qui a par exemple été utilisée pour la Yaris de 2005. Il ne s’agit donc pas de produits modernes.

Mais ce n’est pas nécessairement un problème, car il est de plus en plus évident que les constructeurs sont déconnectés de la réalité lorsqu’ils essaient de transformer les voitures modernes en ordinateurs roulants sans faille. Beaucoup de gens n’utilisent pas leurs systèmes, parfois même ils les dérangent, et pourtant ils doivent payer des sommes exorbitantes pour cela. Toutefois, Saipa n’est pas menacé de la sorte, et l’offre pour la Russie sera donc très bon marché – le Quik commencera à 1 220 000 RUB (environ 287 000 CZK), tandis que le Saina coûtera 1 500 000 RUB (environ 353 000 CZK) et le Shahin 2 050 000 RUB (environ 483 000 CZK). Les prix de l’Atlas n’ont pas encore été précisés.

Toutes les voitures Saipa sont équipées d’un moteur de 1,5 litre. Cependant, alors que les Quik, Saina et Atlas seront équipées d’une version atmosphérique et d’une puissance de 88 chevaux, la Shahin peut également compter sur un moteur turbocompressé qui porte la puissance à 112 chevaux. Dans les deux cas, il ne s’agit pas d’une bête de course, mais personne ne s’attend à ce que ce soit le cas. D’un autre côté, ce ne sont pas non plus des holobytes, puisque l’équipement de base comprend, par exemple, des sièges chauffants. L’équipement de base comprend, par exemple, des sièges chauffants, deux airbags et l’ABS.

L’expansion de la marque iranienne ne s’arrête pas là, puisque deux autres voitures sont prévues, dont une berline P90 basée sur la Dacia Logan. Mais surtout, le constructeur pourrait commencer à assembler sa production en Russie. Cela entraînerait de nouvelles baisses de prix, de sorte que les Iraniens pourraient soudainement rivaliser avec les Lada. Et bien qu’il y ait un grand nombre de composants locaux, c’est-à-dire russes, la base resterait « occidentale ».

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À partir de l’année prochaine, les Russes pourront acheter des voitures iraniennes comme la Saipa Shahin ou la Saipa Atlas, qui sont basées sur des voitures Toyota et Mazda. C’est-à-dire celles qui ne sont officiellement plus autorisées à vendre quoi que ce soit dans le pays. C’est une situation plutôt délicate. Photo : Saipa

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