Tesla réduit tellement sa production que les gens ne peuvent plus sortir d’une voiture fabriquée en Allemagne sans un tournevis après un accident.

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Une fois de plus, cela fait froncer les sourcils, car on ne peut imaginer que quelqu’un d’autre puisse s’en tirer avec une telle gaffe. Tesla n’a aucun problème à vendre aux Européens une voiture qui, après un accident, risque de ne pas s’en sortir à cause des mesures d’austérité de l’entreprise.

Alors qu’Elon Musk ne cesse de répéter que la mission de Tesla est de sauver la planète, le véritable objectif du constructeur américain semble plutôt être d’anéantir tous ses clients. Jusqu’à présent, le problème central a été la conduite autonome, qui vous envoie sans ménagement sur la trajectoire des véhicules venant en sens inverse. Ou la non-détection d’un camion en travers de la route ou d’une voiture de police clignotante sur le bord de la route. Les responsables politiques et les autorités ignorent systématiquement ces problèmes, on peut donc s’attendre à ce qu’ils ignorent le dernier en date.

Tesla, en fait, dans un effort pour économiser au plus quelques centimes sur chaque voiture, a redessiné le mécanisme d’ouverture d’urgence des portes. En effet, les poignées ne sont plus physiquement reliées à leurs tirettes respectives, il s’agit simplement d’une combinaison de boutons, de câbles et de solénoïdes. Si la voiture est en état de marche et chargée, ce n’est pas un problème, mais malheur à vous si quelque chose ne se passe pas comme prévu.

Car si un accident entraîne la déconnexion de la batterie (précaution standard pour minimiser les dégâts), les occupants ne sortiront que par coïncidence. Tesla équipe depuis longtemps ses véhicules de portes à ouverture d’urgence manuelle (c’est une obligation légale), mais la conception particulière de ces portes pour certains marchés pourrait être une entorse aux normes. Les voitures de la marque destinées aux États-Unis disposent toujours d’un système d’urgence assez raisonnable décrit dans le manuel de l’utilisateur, mais les nouvelles Model Y fabriquées en Allemagne utilisent un système totalement absurde.

Il s’agit d’un mécanisme pratiquement invisible, presque introuvable et non décrit dans le manuel, dont le (non-)fonctionnement est parfaitement illustré dans la vidéo ci-dessous. Il est impossible d’y accéder à la main, même si l’on sait où il se trouve, et il faut donc un tournevis pour retirer le capuchon en plastique situé dans le vide-poches de la portière arrière. Ce n’est qu’ensuite que la porte peut être déverrouillée en cas d’urgence. Nous vous souhaitons bonne chance dans une voiture qui pourrait être en feu après un accident…

Comme vous pouvez le constater, le couvercle en plastique est masqué par la sellerie, ce qui fait qu’il faut avoir une vue perçante pour le trouver. Et qui peut bien avoir un tournevis ou tout autre outil approprié sur soi lorsqu’il conduit ? Et même si vous en avez un à portée de main, il vous faudra facilement une minute pour ouvrir la porte. Mais à ce moment-là, toute la voiture est en feu. Quelqu’un devrait vraiment se faire taper sur les doigts pour cela, mais nous doutons que cela se produise, Tesla semble intouchable à certains égards.

Une Model Y fabriquée à Berlin ne s’ouvrira pas de l’intérieur en cas d’accident mettant hors service les systèmes électriques. Du moins, pas sans un tournevis à tête plate. Avec un petit tournevis, les passagers peuvent facilement se retrouver coincés dans un piège à feu. Photo : Tesla

Correction :
Il y a une ouverture manuelle pour les portes arrière sur le MiG Model Y, mais oubliez de l’atteindre avec les doigts.

Surtout en cas d’urgence. https://t.co/b5RUDw93n5 pic.twitter.com/eCKdKrp7pY

– Raffael (@raffaeru) 8 août 2023

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