Une Renault Mégane d’occasion de la dernière génération normale est un feu d’artifice de vanité, mais la grande majorité des voitures sont une bonne affaire.

La Renault Mégane d’occasion de la dernière génération normale est un feu d’artifice de vanité, mais la grande majorité des voitures sont une bonne affaire.

Une Renault Mégane d'occasion de la dernière génération normale est un feu d'artifice de vanité, mais la grande majorité des voitures sont une bonne affaire.

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Peu de voitures sont aussi contradictoires que la Renault Mégane. D’un côté, c’est une voiture attrayante et sa quatrième génération peut être une ponctuation tentante à son ère de l’essence. Mais à partir de 170 000 euros, elle ne coûte pas une fortune, et les problèmes des versions RS ne sont pas perçus comme une tare.

Nombreux sont ceux qui font une fixation sur les voitures françaises, qu’ils considèrent comme audacieusement coupées ou suprêmement confortables, mais elles sont aussi très défectueuses. Auparavant, cette réputation était également associée à la Renault Mégane, dont la première génération a été lancée en 1995. Mais depuis, les propriétaires ont associé le nom de la marque à des plaisanteries sur les défauts plutôt que sur les qualités. Ils considèrent le mot Renault principalement comme un Redont vous àvisiter ultn’est pas pour demain. Heureusement, la quatrième génération, arrivée il y a sept ans, ne souffre pas de la « peste brune ». De plus, il s’agit de la dernière itération normale de la voiture qui ne nous a pas été imposée avec un groupe motopropulseur entièrement électrique.

Faut-il donc s’inquiéter ? Un coup d’œil à l’actuel rapport TÜV n’inspire pas vraiment d’enthousiasme, puisque la Mégane est classée 100e dans la catégorie des deux et trois ans, avec seulement trente voitures plus mauvaises, dont quatre portent le logo de la filiale Dacia. Une lueur d’espoir plus faible est associée aux quatre et cinq ans (81e place), mais pour les six et sept ans, nous sommes une fois de plus en queue de classement. Et même là, à une tragique 109e place, un taux d’échec plus élevé n’est associé qu’à huit voitures (quatre de Dacia).

Derrière ce classement se cachent des problèmes dans tous les domaines clés. En ce qui concerne les moteurs, il est préférable d’éviter les monospaces à essence, tant en raison de la chaîne de distribution que de la consommation excessive d’huile. En outre, le moteur est un peu saccadé, surtout à haut régime en deuxième vitesse, ce qui est dû au logiciel utilisé par les Français pour se conformer à la norme Euro 6 sur les émissions polluantes. Il est possible d’inverser ce phénomène en modifiant le logiciel, mais c’est illégal.

Quant au turbodiesel de 1,5 litre, le constructeur automobile le perfectionne depuis environ vingt-cinq ans. Il s’agit avant tout d’un moteur extrêmement fiable, même si les premiers modèles peuvent refuser de démarrer en hiver. Cela est dû à une mauvaise étanchéité du conduit d’admission, qui permet à l’humidité de pénétrer dans le moteur et de se transformer en glace. À partir de 2019, toutefois, ce problème devrait appartenir au passé. Toutefois, en raison d’un éventuel entretien négligé, veillez à vérifier que le filtre à particules n’est pas obstrué.

Les voitures construites avant 2017 connaissent également des problèmes intermittents avec la transmission automatique EDC, tandis que le système multimédia R-Link fait des siennes même sur les voitures âgées de quatre ans. Si vous voulez être sûr de ne pas tutoyer les techniciens d’entretien juste après votre achat, optez pour des modèles fabriqués après 2020. À ce moment-là, vous n’aurez même plus à vous préoccuper d’un essieu arrière qui grince, causé par le départ prématuré des amortisseurs. Par ailleurs, les freins ne sont pas non plus associés à une grande durabilité.

Le feu d’artifice de futilités ne s’arrête pas là, et il faut également mentionner les commandes de vitres électriques désordonnées, le bouton de démarrage parfois défaillant, ou l’eau qui peut s’accumuler dans la portière du passager. La direction assistée peut également tomber en panne soudainement, à cause d’une batterie défectueuse, et la seule solution est d’en acheter une toute neuve. Enfin, certains propriétaires mentionnent la défaillance du système d’allumage automatique des feux, ce qui n’est pas très agréable, surtout si vous conduisez de nuit.

En conséquence, la Mégane se vend pour une bouchée de pain en tant que voiture d’occasion. Les plus anciennes avec un kilométrage plus élevé se vendent à partir de 170 000 CZK, tandis que les plus récentes avec moins de 100 000 kilomètres au compteur ne coûtent pas plus d’un quart de million de CZK. Mais cela ne veut pas dire que les versions RS les plus pointues sont moins chères, comme si les problèmes de fiabilité n’avaient pas d’importance. La version RS Trophy, qui développe 300 ch, est également disponible en tant que voiture d’occasion à partir d’environ 700 000 CZK. La version limitée Trophy-R atteint deux millions de couronnes, ce qui n’est pas rien.

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La Mégane de quatrième génération peut être achetée à partir de 170 000 euros dans les bazars, mais en termes de fiabilité, c’est un feu d’artifice de futilité. Photo : Renault

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Mais si vous avez envie de la version haut de gamme RS Trophy, il vous faudra encore trouver près de trois quarts de million de couronnes, au moins. Photo. Renault

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