La marque chinoise rebaptisée à plusieurs reprises est arrivée en Europe avec le pire nom possible, en République tchèque, elle pourrait tout aussi bien faire ses valises.

Une marque chinoise rebaptisée à plusieurs reprises est arrivée en Europe avec le pire nom possible, en République tchèque, elle pourrait bien faire ses valises.

Une marque chinoise rebaptisée à plusieurs reprises est arrivée en Europe avec le pire nom possible, en République tchèque, elle pourrait bien faire ses valises.

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Cela rappelle les histoires de personnes qui ont mis tellement de temps à choisir entre plusieurs options qu’elles ont complètement pris le dessus. Il suffit d’ajouter une lettre au nom de la marque pour être préalablement séparé en République tchèque.

Pour connaître la structure de certaines entreprises automobiles chinoises, il faut un guide qui n’est pas sans rappeler une bible par son ampleur. Il en va de même pour une marque dont le nom fait inévitablement frémir les lèvres de nombreux Tchèques. Il s’agit de Seres, et il va sans dire que l’ajout d’un simple « e » commence à évoquer des connotations néfastes pour la réputation de cette voiture.

L’entreprise a été fondée en 2016, mais elle fait partie d’une société dont la première pierre a été posée en 1986. À l’époque, la société mère s’appelait Chongqing Baxian Fenghuang Electronic Factory, tandis que l’entreprise automobile s’appelait SF Motors. L’année dernière, la société Seres, déjà rebaptisée, a conclu un partenariat avec le groupe technologique Huawei, ce qui a donné naissance à la toute nouvelle marque AITO.

Cette dernière a commencé à vendre un SUV électrique, le M5, sous son logo, mais ce n’était rien d’autre qu’une voiture d’abord connue sous le nom de SF5. Sa première introduction a eu lieu en 2018, les clients pouvant choisir entre une ou deux unités électriques. Celles-ci pouvaient ensuite être associées à un moteur quatre cylindres de 1,5 litre, qui n’était toutefois pas utilisé pour faire tourner les roues, mais pour produire de l’électricité.

Peu de temps après, Seres propose une version A5 qui supprime le moteur à combustion interne. Les moteurs électriques d’origine, qui produisaient un maximum de 118 chevaux, ont également été abandonnés. Ils sont remplacés par un nouveau groupe motopropulseur plus puissant, qui développe 204 chevaux à l’avant et 347 à l’arrière. Cependant, dès la fusion avec Huawei, le SUV a changé de nom et a été commercialisé sous le nom d’AITO M5. La technologie était également en partie nouvelle, puisqu’un tout nouveau moteur électrique a été placé à l’avant, qui produit déjà 299 chevaux.

Huawei a toutefois décidé que le secteur de l’automobile était extrêmement tentant. Après tout, l’acronyme AITO signifie Adding Intelligence To Auto, c’est-à-dire ajouter de l’intelligence aux voitures. L’entreprise a donc l’intention de poursuivre sa collaboration avec des marques telles que Chery, BAIC, Changan et GAC. Une telle initiative a probablement suscité le mécontentement de Cereus, si bien que depuis cette année, Huawei a retiré la voiture commune de la circulation. Et comme il détient tous les droits et les marques depuis juin, le constructeur automobile anciennement connu sous le nom de SF Motors n’a pas eu d’autre choix que de revenir à la case départ. Et c’est sous le nom de Seres qu’il s’est lancé en Europe.

C’est ainsi qu’à l’IAA Mobility de Munich, il a présenté la Seres 5 en spécification européenne. C’est pratiquement la même voiture que les Chinois peuvent acheter sous le nom d’AITO M5. Cependant, il ne s’agit pas de la variante originale, mais d’une version améliorée avec l’aide de Huawei. Pour cette voiture à propulsion, les améliorations se limitent à un cockpit HarmonyOS entièrement numérique et à un système de conduite autonome. La puissance du moteur reste cependant de 347 chevaux. Le quadricycle, quant à lui, s’appuie déjà sur le moteur électrique plus puissant mentionné plus haut, offrant une puissance totale de 646 chevaux et un couple de 820 Nm.

La Seres 5 n’est cependant pas la seule « vieille nouvelle » présentée à Munich. Un SUV plus grand portant le nom chinois AITO M7 est également arrivé dans la capitale bavaroise. Dans le cas de ce véhicule, cependant, les données relatives aux marchés européens sont manquantes. Toutefois, la clientèle chinoise peut également choisir entre une propulsion et une transmission à quatre roues motrices. La première ne dispose que de 272 ch, tandis que la seconde offre une unité de 177 ch qui porte la puissance de l’ensemble du système à 455 ch. Cette version est conçue pour atteindre 60 km/h en 4,8 secondes.

L’autonomie de 195 ou 165 kilomètres n’est certainement pas impressionnante, et c’est pour ces raisons que même le plus grand SUV a reçu ce cinq cylindres turbocompressé utilisé pour générer de la puissance. Mais la question de savoir si cette combinaison arrivera également en Europe est encore en suspens. Nous devrions y voir plus clair dans les mois à venir, lorsque les prix seront également dévoilés. Ceux-ci ne devraient pas être exorbitants pour le plus grand modèle, qui s’appellera Seres 7. Ses batteries ont une capacité moindre (40 kWh contre 88 kWh) par rapport à la Seres 5. Cependant, nous ne nous attendons pas à ce que la marque commercialise ces voitures en République tchèque, du moins pas sous son nouveau nom.

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Le Seres 5 est également arrivé à Munich, il s’agit en fait d’une version rebaptisée de l’AITO M5, qui est une version améliorée du Seres SF5 original. Photo : Seres

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Par ailleurs, les Chinois ont également présenté un SUV plus grand, l’AITO M7, qui sera connu sous le nom de Seres 7 sur le vieux continent. Photo : AITO

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