Le prix des principales voitures électriques à batterie devrait être divisé par deux d’ici trois ans, un coup dur pour de nombreux constructeurs
L’alternative clé aux voitures électriques à batterie, dont le prix sera divisé par deux d’ici trois ans, serait un coup dur pour de nombreux constructeurs.
/
Certains constructeurs automobiles ont pratiquement tout misé sur les voitures électriques à batterie et n’envisagent pour l’instant aucune autre alternative. Mais que se passera-t-il si elle se présente ? Récemment, la pile à combustible, quelque peu négligée, est toujours mise en avant par Toyota.
Les groupes motopropulseurs du futur seront-ils des voitures à combustion interne, des voitures électriques ou autre chose ? C’est une question à laquelle on ne peut raisonnablement répondre sans boule de cristal, mais les hommes politiques et de nombreuses entreprises automobiles prétendent en avoir une. Certains bravent le vent et la pluie, tandis que d’autres se laissent volontiers séduire par l’idée d’un avenir radieux. Ils poursuivent ainsi un seul objectif, à savoir le passage à 100 % à la mobilité électrique à batterie, qui est la seule solution pour tous et pour tout.
Nous apprécions d’autant plus les constructeurs automobiles qui ne misent pas tout sur une seule carte et continuent à développer d’autres solutions. C’est le cas de Toyota, qui mise toujours sur les voitures à combustion et hybrides. Elle n’est pas non plus étrangère aux voitures électriques à batterie, mais contrairement à la plupart des autres, elle est également très engagée dans la technologie des piles à combustible, c’est-à-dire des voitures électriques « alimentées » différemment. Et c’est dans ce domaine qu’elle fait état de progrès significatifs. En fait, la marque vient d’annoncer que la prochaine génération innovante de piles à combustible arrivera en 2026, avec l’avantage non seulement d’augmenter l’autonomie de 20 %, mais surtout de réduire le prix de l’ensemble de la technologie de 50 %.
Les détails montrent que la réduction de 37 % est due aux progrès technologiques, à l’augmentation du volume de voitures produites et à la localisation de la production. L’idée de réservoirs d’hydrogène standardisés, qui permettrait de réduire les coûts de 25 %, est toutefois plus intéressante. Toyota proposerait une forme et une taille uniques pour les petites voitures particulières. Les plus grandes ou les camions seraient ensuite reliés à plusieurs réservoirs.
Le constructeur automobile a également ajouté qu’il était pleinement conscient du coût actuel de l’hydrogène. C’est pourquoi il a l’intention de se concentrer sur sa production, par exemple en Thaïlande, en utilisant des biodéchets locaux. Les avantages environnementaux des piles à combustible seront donc considérables. C’est pourquoi les Japonais s’attendent à ce que la demande augmente considérablement entre 2025 et 2030, et que l’ensemble de l’industrie génère un chiffre d’affaires annuel de 33 milliards d’euros (environ 787 milliards de couronnes tchèques). Une part importante de ce chiffre devrait logiquement atterrir dans les caisses de Toyota.
C’est toujours l’alternative clé aux voitures électriques à batterie que la plupart des marques concurrentes ignorent. Si Toyota peut la rendre moins chère, elle peut facilement marquer des points et porter un coup majeur à la concurrence. Après tout, il est aussi facile de faire le plein d’une pile à combustible que celui d’une voiture à combustion : il suffit de quelques minutes pour faire le plein de « quelque chose ». Mais dans ce cas, il s’agit d’hydrogène liquéfié. Une chose que les voitures électriques à batterie ne pourront jamais égaler, même si les piles à combustible ont elles aussi leurs défauts.
Si la Mirai de deuxième génération impressionne déjà par son look, sa technologie n’est pas aussi éblouissante. Toutefois, les Japonais promettent de réduire considérablement les prix en deux ans, tant pour les voitures que pour le carburant lui-même. Il pourrait s’agir d’une percée. Photo : Toyota
Source.
Tous les articles sur Autoforum.cz sont des commentaires exprimant l’opinion de la rédaction ou de l’auteur. À l’exception des articles marqués comme étant de la publicité, le contenu n’est pas sponsorisé ou influencé de quelque manière que ce soit par des tiers.