Les Japonais et les Chinois présentent une nouvelle solution de moteur à combustion interne qui réduit de 90 % les émissions de CO2

Les Japonais et les Chinois présentent une nouvelle solution de moteur à combustion interne qui réduit les émissions de CO2 de 90 %.

Les Japonais et les Chinois présentent une nouvelle solution de moteur à combustion interne qui réduit les émissions de CO2 de 90 %.

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Il est clair que la voie vers un meilleur environnement ne passe pas seulement par les moteurs électriques, les moteurs à combustion ont aussi leur mot à dire. Le nouveau constructeur automobile Toyota et GAC s’y emploient d’une manière pratiquement inédite.

Blâmer Toyota pour son manque de respect de l’environnement reviendrait à dire à Mirek Dusin de Quick Arrows qu’il est en train de devenir un criminel. C’est pourtant le constructeur automobile japonais qui a commencé à produire des moteurs hybrides en grand nombre et qui en a équipé des Prius depuis 1997. Au cours des vingt-six dernières années, la technologie s’est ensuite étendue à l’ensemble de son portefeuille, de sorte qu’une combinaison essence-électricité peut être trouvée dans la Yaris, la Camry, le C-HR, le RAV4 ou le Highlander.

Toutefois, les Japonais ne misent pas uniquement sur la carte hybride, puisqu’ils proposent également des voitures entièrement électriques (bZ4X) ou même à hydrogène (Mirai). Mais même cela pourrait ne pas être définitif dans quelques années. En fait, Toyota étudie attentivement toutes sortes de possibilités qui pourraient lui permettre de réduire les émissions, tout en étant viables pour les clients. Dans le cas de l’hydrogène, l’entreprise ne s’en tient pas seulement aux piles à combustible, elle tente également d’adapter les moteurs à essence existants pour qu’ils puissent brûler ce carburant respectueux de l’environnement. Elle vient de mettre au point une nouvelle solution de moteur à combustion en collaboration avec le constructeur automobile chinois GAC.

Le moteur quatre cylindres de deux litres a été modifié pour utiliser l’ammoniac comme carburant, ce qui est plutôt inhabituel. Mais les automobilistes qui ne s’intéressent pas à la nature de leur voiture pourraient bien s’y retrouver. Ce gaz incolore et piquant, également connu sous le nom d’ammoniac, fait partie de l’urée. Sa solution synthétique, connue sous le nom commercial d’AdBlue, est ensuite versée dans les voitures diesel pour tenter de réduire leurs émissions.

Il est vrai que le lien est vague, car l’urée est injectée dans le collecteur d’échappement et n’entre pas en contact direct avec le moteur. En outre, elle réduit les émissions de NOx. Dans la nouveauté, l’ammoniac est brûlé et minimise les émissions de CO2. La nouvelle unité de puissance produit 163 ch, tout en réduisant les émissions de dioxyde de carbone de 90 % par rapport à la combustion d’essence. Cependant, la consommation pose problème, car la densité énergétique de l’ammoniac n’est que la moitié de celle du carburant conventionnel. Et il faut dire qu’à des concentrations plus élevées, il est dangereux pour l’homme (et pas seulement pour l’homme).

Son utilisation à cette fin ne sera donc pas des plus aisées, mais il faut saluer les efforts de GAC et de Toyota. Les deux marques ne veulent pas suivre aveuglément la voie tracée par une politique propre simplement parce que les émissions dues à la production d’électricité n’intéressent soudain plus personne. Si les problèmes liés aux dangers potentiels de l’ammoniac en particulier peuvent être résolus, l’ammoniac pourrait bien devenir le carburant de l’avenir. Mais nous n’attendons pas de pouce levé ou d’autre soutien de la part des hommes politiques – ils ne sont manifestement pas intéressés par l’objectif, mais seulement par la voie que nous sommes tous censés suivre sous leur direction.

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Un nouveau moteur japonais-chinois de deux litres produit 163 chevaux en brûlant de l’ammoniac, tout en réduisant les émissions de CO2 de 90 %. Reste à savoir s’il sera produit en série. Photo : GAC

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