Les Russes ont commencé la production de leur concurrente Skoda Octavia et ont également annoncé les prix de la nouvelle Moskvich.
Les Russes ont commencé la production de leur concurrente Skoda Octavia, ils ont également laissé entrevoir les prix de la nouvelle Moskvich.
/
Ce n’est plus une théorie ou un vœu pieux, cette voiture est bel et bien entrée en production. Et déjà, au vu des succès passés de l’Octavia, elle a des chances de marquer des points, son sort se jouera probablement surtout au niveau du prix.
Le retour de la Moskvich sur la scène ne se déroule pas encore comme ses promoteurs l’avaient imaginé, mais la réalité n’est pas aussi mauvaise qu’elle l’a parfois semblé. D’ici la fin de l’année, la marque devrait produire 27 000 voitures, alors que les plans initiaux prévoyaient 50 000 voitures. Mais si l’on soustrait de ce chiffre les 10 000 voitures électriques qui devaient co-créer le nombre total et qui étaient invendables dès le départ, les Russes ne sont pas si loin des plans initiaux. Pour l’année prochaine, ils ont donc revu le plan de production de 100 000 voitures à seulement 40 000 voitures. Et ils ont déjà pu atteindre cet objectif.
À ce moment-là, l’offre de la marque ne se limitera pas au SUV Moskvich 3, mais aussi au grand liftback Moskvich 6, dont la production vient d’être lancée par le maire de Moscou Sergei Sobyanin avec Sergei Kogogin, le patron de Kamaz, qui est effectivement en charge de la production. Comme dans le cas de la Model 3, la production se fait presque entièrement avec des pièces importées de Chine, mais ce n’est certainement pas surprenant étant donné la nature de la « Moskvich 2.0 beta » elle-même, ou quel que soit le nom réaliste que nous devrions donner à l’ensemble du projet.
Comme nous l’avons mentionné plus d’une fois, la nouvelle offre prévoit une longueur de 4 780 millimètres, une largeur de 1 820 millimètres, une hauteur de 1 492 millimètres et un empattement de 2 770 millimètres. C’est une sacrée voiture, un peu plus grande que la Skoda Octavia, avec laquelle elle est en concurrence directe. La motorisation est assurée par un cinq cylindres suralimenté, qui transmet 136 ch aux roues avant via une transmission CVT sur le modèle de base, tandis que la version la plus puissante bénéficie de 174 ch. La boîte automatique classique se chargera de la transmission, bien sûr, toujours vers l’essieu avant.
La Moskvich 6 sera disponible en trois niveaux de finition, le niveau de base Standard comprenant déjà la climatisation ou un système multimédia avec caméra de recul et écran de 10 pouces. Si les Russes optent pour le niveau intermédiaire Comfort, ils n’auront pas une seule caméra, mais un ensemble complet surveillant la zone autour de la voiture. Un toit panoramique sera associé au niveau de finition supérieur Prestige, entre autres. Quant à la carrosserie, elle sera disponible en cinq couleurs (noir, blanc, gris, rouge et bleu).
Le constructeur russe a déjà annoncé que les ventes débuteraient à la fin du mois d’octobre. Il n’a pas encore communiqué de prix, mais a laissé entendre que la Moskvich 6 devrait être vendue à partir de 2,5 millions de roubles, soit environ 576 000 couronnes tchèques. Si l’on considère ce que coûte aujourd’hui la Skoda Octavia (et qui est encore plus chère en Russie), cela ne semble pas si mal. Mais il y a une pierre d’achoppement : la concurrence encore plus proche est le liftback chinois Sehol A5 Plus de Moscou, qui est également proposé sous le nom de JAC J7 Plus sur certains marchés. C’est de là que vient la nouvelle, et dans sa version originale (c’est-à-dire pas la version liftée Plus), elle peut être achetée en Russie pour moins de 2 millions de roubles, soit environ 461 000 couronnes. Certes, il ne s’agit pas de la même voiture, mais pour une clientèle sensible au prix, cela peut être une incitation à aller acheter une nouvelle voiture ailleurs.
La nouvelle Moskvich 6 ne devrait donc pas connaître un départ facile, bien qu’elle offre une technologie plus moderne et un peu plus d’espace dans l’habitacle que la version pré-facelift. Mais s’il est un cinquième plus cher que l’original chinois, qui est déjà très familier à la clientèle russe, il risque de ne pas marquer de points non plus. Seul l’avenir nous dira ce qu’il en est ; tout ce qui est certain pour l’instant, c’est que le Moskvich 6 en fera partie.
Les Russes ont commencé la production en série de la nouvelle Moskvich 6, qui risque de ne pas avoir la vie facile sur le marché, bien qu’elle n’offre pas un très bon rapport qualité/prix. Photo : Moskvich/Agence de presse de la ville de Moscou
Sources.
Tous les articles sur Autoforum.cz sont des commentaires exprimant l’opinion de la rédaction ou de l’auteur. À l’exception des articles marqués comme étant de la publicité, le contenu n’est pas sponsorisé ou influencé de quelque manière que ce soit par des tiers.