L’interdiction des moteurs à combustion interne dans l’UE ne passera pas auprès des Polonais, même sous une forme adoucie.

L’interdiction européenne des moteurs à combustion interne ne sera pas acceptée par les Polonais, même sous sa forme adoucie, et ils veulent la supprimer complètement.

L'interdiction européenne des moteurs à combustion interne ne sera pas acceptée par les Polonais, même sous une forme adoucie, et ils veulent la supprimer complètement.

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La bataille semblait terminée lorsque Bruxelles a accepté une exception pour maintenir la possibilité de vendre des moteurs à combustion au moins pour les carburants synthétiques, mais les Polonais ne veulent même plus de cela. Ils veulent faire annuler l’interdiction par les tribunaux.

J’avoue que je comprends de moins en moins les intentions de l’Union européenne ces dernières années. En effet, les politiciens qui se rendent à Bruxelles principalement par avion ne cessent de tonner sur les conséquences négatives du changement climatique sur nos vies. Ils se sont ensuite engagés à les combattre par tous les moyens nécessaires dans le cadre de ce que l’on appelle l’Accord de Paris. Ils accompagnent leurs efforts de visions d’un avenir propre et durable dans lequel le ciel est bleu et l’herbe est verte. Cependant, ce n’est que sur le papier, mais en réalité, chaque mesure que l’UE a prise ou veut prendre aboutira à l’inverse de ce qu’elle devrait faire.

Il suffit de considérer l’impact de la lutte contre le méthane produit par le bétail. L’UE a décidé d’ordonner aux agriculteurs de réduire leurs troupeaux et de remplacer la viande manquante sur le marché par des aliments d’origine végétale. Mais pour ce faire, il faudra augmenter les importations de soja, à l’aide de navires de haute mer. Ces mêmes moyens de transport achemineront également les métaux précieux qui serviront à fabriquer les batteries des véhicules électriques. L’Union européenne enfonce le clou et semble de plus en plus isolée dans sa lutte.

La dernière à mettre la fourche dans ses projets est la Chine qui, à partir de 2025, admettra que l’empereur n’a pas d’habits neufs, mais qu’il est complètement nu. Selon la nouvelle réglementation, les valeurs des émissions de CO2 produites indirectement seront également indiquées pour les voitures électriques, avec tout ce que cela implique. Si l’Empire du Milieu, qui est le plus grand marché de voitures électriques au monde, admet une telle chose, l’Europe peut difficilement prétendre à une conduite parfaitement propre. Et contrairement à la Chine, elle devra ajouter au moins un transfert maritime supplémentaire à tout le reste.

Mais ce n’est qu’un problème pour les bureaucrates aux yeux verts de Bruxelles. Un autre problème est celui de la Pologne, qui a décidé d’annuler devant la plus haute juridiction européenne un règlement qui aurait permis de réduire à zéro les émissions de toutes les nouvelles voitures d’ici à 2035, ce qui aurait entraîné une interdiction de facto de la vente de voitures à combustion interne. Pendant un certain temps, l’exonération des carburants synthétiques est apparue comme un compromis généralement acceptable, mais la réalité est différente. Selon nos voisins du Nord, cette mesure ne fera qu’accentuer la division sociale entre les États membres. La ministre de l’environnement, Anna Moskwa, espère que d’autres États membres rejoindront la Pologne dans son opposition.

La Pologne fait déjà partie d’un groupe de huit pays qui se sont déjà opposés à la norme d’émission Euro 7 controversée. La République tchèque fait partie de ce groupe, tout comme la Slovaquie, la Roumanie, la Hongrie, la France, l’Italie et l’Allemagne. Les Italiens ont également un problème avec la voie purement électrique, de sorte que tout projet de l’UE pourrait finalement s’effondrer plus facilement qu’un château de cartes. Ce serait une bonne nouvelle pour les citoyens ordinaires et pour l’environnement. Mais la question de savoir comment tout cela va se dérouler reste sans réponse.

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La faisabilité de la transition vers une mobilité purement électrique est une illusion qui ne peut devenir réalité. La voiture électrique la moins chère vendue en Europe aujourd’hui est la Dacia Spring, mais même cette voiture n’est pas abordable pour la plupart des gens. Et un coup d’œil à ses caractéristiques techniques suffit à faire pleurer. Photo : Dacia

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