Un Allemand conduit une Audi moderne sur 50 000 km avec du diesel synthétique et des émissions quasi nulles.
Un Allemand a parcouru 50 000 km au volant d’une Audi moderne avec du gazole de synthèse et des émissions quasi nulles.
/
Certains craignent que les carburants synthétiques garantissant des émissions de CO2 minimales, voire nulles, ne soient pas adaptés aux voitures modernes ou qu’ils posent des problèmes techniques en cas d’utilisation prolongée. Andreas Bauditz tente d’ouvrir les yeux des gens et fait rouler son Audi A4 au diesel HVO 100 depuis quatre ans.
Le changement climatique et la lutte contre ce phénomène font l’objet de discussions du matin au soir. Mais le problème, c’est l’absence d’actions concrètes. Bien que l’Union européenne ait décrété que les nouvelles voitures doivent réduire de 100 % leurs émissions de CO2 d’ici 2035, il reste encore douze ans avant cette date. En outre, on peut se demander si l’interdiction de facto des voitures à combustion interne se concrétisera, car elle semble techniquement et économiquement irréalisable à l’heure actuelle.
Il est d’autant plus absurde d’insister sur le fait qu’il s’agit de la seule voie à suivre qu’il existe des alternatives permettant de réduire les émissions de CO2 plus facilement et même plus rapidement. Presque rien ne devrait changer, il suffirait d’arrêter d’ostraciser les soi-disant carburants synthétiques. Ceux-ci ont aussi leurs défauts et leurs inconvénients, mais le diesel HVO 100, qui est fabriqué à partir de 100 % de déchets et dont les émissions de CO2 sont presque nulles, existe depuis longtemps. Les Suédois l’utilisent d’ailleurs dans une large mesure, même dans de très vieilles voitures.
En Allemagne, les politiciens ne sont pas favorables au HVO. Andreas Bauditz, un technicien allemand, a donc décidé de voir par lui-même ce qu’un diesel sans soufre ferait à son Audi A4 B9 moderne, la génération encore actuelle de l’A-four à moteur 3.0 TDI. Pendant quatre ans, il n’a fait le plein qu’avec du diesel HVO 100. Pendant cette période, il a parcouru 50 000 kilomètres, ce qui correspond à peu près au kilométrage de la plupart des automobilistes. Il était donc temps d’analyser le moteur et d’examiner l’effet du carburant sur son état. Et le lobby de l’électricité ne sera pas satisfait des résultats.
« Comparé aux moteurs 3.0 TDI V6 qui brûlent du diesel ordinaire, ce moteur est exceptionnellement propre et exempt de toute suie. Il fonctionne donc beaucoup mieux, ce qui entraîne moins de complications au niveau des gaz d’échappement, et il ne faut pas s’attendre à une carbonisation à l’avenir. L’huile est de meilleure qualité et dure plus longtemps, ce qui a également un effet positif sur la durée de vie de l’unité », indique le rapport sur l’état actuel de la voiture. Bauditz ajoute qu’il recommande de changer l’huile après 12 à 15 000 kilomètres, c’est-à-dire en fait une fois par an.
En ce qui concerne les émissions de CO2, l’Institut de technologie de Karlsruhe, en Allemagne, a déjà montré que le diesel HVO 100 permettait une réduction allant jusqu’à 90 %. De ce point de vue, la mission des politiciens n’est pas remplie, mais cela est certainement vrai dans le cas des véhicules électriques. La prétendue réduction de 100 % repose uniquement sur le fait qu’une voiture électrique n’a pas de pot d’échappement et ne produit pas d’émissions pendant la conduite. Cependant, son cycle de vie global est déjà associé à de nombreuses émissions en raison de sa production plus énergivore, et l’électricité n’est pas générée à partir de l’air. En fait, il a récemment été officiellement déclaré que les voitures électriques « sans émissions » étaient un mensonge.
En résumé, l’électrification semble donc être un moyen plus nocif que l’utilisation du HVO 100. Toutefois, la possibilité d’une acceptation plus positive de ce carburant par les automobilistes est beaucoup plus importante. En effet, la consommation est comparable à celle d’un produit pétrolier. Le prix d’un litre est alors plus élevé d’environ trois couronnes, mais cet obstacle peut facilement être éliminé par une production de masse. Pour cela, nous avons besoin d’un soutien politique au moins élémentaire, ce dont nous ne pouvons que rêver pour le moment.
Même une Audi A4 moderne équipée d’un turbodiesel de trois litres peut facilement être plus propre qu’une voiture électrique. Les résultats des tests effectués avec du diesel synthétique HVO sur 50 000 kilomètres sont très positifs. Les résultats de l’essai du diesel synthétique HVO sur 50 000 kilomètres sont très positifs : Audi
Source.
Tous les articles sur Autoforum.cz sont des commentaires exprimant l’opinion de la rédaction ou de l’auteur. À l’exception des articles marqués comme étant de la publicité, le contenu n’est pas sponsorisé ou influencé de quelque manière que ce soit par des tiers.